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Dans un autobus qui se dirigeait vers Réduit : deux sœurs victimes d’attouchement

sœurs Les deux victimes en compagnie de leur mère.

La police de Moka a procédé à l’arrestation d’un individu samedi après-midi. Il est soupçonné d’avoir attenté à la pudeur de deux filles dans un autobus qui se dirigeait vers Réduit. 

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L’incident se serait produit aux alentours de midi, le samedi 11 mai. Les deux victimes sont sœurs, l’une étant âgée de 12 ans et en Grade 7, alors que l’autre a 11 ans et est en Grade 6. Chaque samedi, les deux filles, qui habitent dans un faubourg de la capitale, vont suivre des cours particuliers à Réduit. Selon leur maman, Jessie, elles doivent prendre deux bus pour se rendre à leurs cours, qui débutent vers midi. D’habitude, leur cousine les attend à la gare Victoria pour les y accompagner.

Malheureusement, ce samedi, la cousine a eu un empêchement. Les deux filles ont pris l’autobus pour se rendre à Réduit et se sont installées à l’arrière. Mais dans le bus, un homme, qui était aussi assis à l’arrière, a commencé à leur caresser les mains et les cheveux. Elles ont eu peur, mais n’arrivaient pas à dire un mot. à un moment donné, l’individu est venu se placer à côté des deux filles et a continué à les importuner. « Mo tifi rakont mwa ki sa misie la finn komans pas lamin avek zot e mem anbras zot lor zot likou. Li ti pe rod anbras zot lor zot labous. Mo tifi finn anpes li e finn krye », raconte la mère.

Aussitôt, d’autres passagers de l’autobus se sont portés au secours des deux filles  et le receveur a verrouillé la portière pour empêcher l’individu de prendre la fuite. Le chauffeur de l’autobus s’est dirigé directement au poste de police de Vacaos, où l’intrus a été interpellé. Les policiers ont informé la mère des deux filles, qui est venue aussitôt sur le lieu. Le cas a été référé au poste de police de Moka, puisque le délit a été commis dans les environs de Bagatelle. Le présumé suspect a été place en détention.

Des proches des deux victimes sont venus devant le poste de police pour exprimer leur exaspération. « Nou bizwin ki lazistis sevir kont sa bann perver la parski akoz zot, nepli ena sekirite pou nou zanfan ki vwayaze. Bizwin ferm zot »,  lance une tante des victimes.

 

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