L’ex-ministre de l’Égalité des genres, Roubina Jadoo-Jaunbocus a juré, vendredi, un affidavit en Cour suprême. Cela, dans le cadre de sa demande de révision judiciaire (judicial review) qui sera bientôt logée. Elle souhaite que la Cour suprême revoie les passages du rapport de la commission d’enquête sur la drogue la concernant.
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Elle conteste notamment les conclusions du rapport sur un appel téléphonique du trafiquant de drogue Peroumal Veeren, le 2 juin 2014. Appel qui a duré 25 secondes, selon l’affidavit de l’ex-ministre. Elle dit avoir reçu cet appel, sans se douter qu’il s’agissait du trafiquant de drogue, l’appel étant passé d’un portable. Elle conteste avoir eu une conversation à proprement parler avec le détenu.
Roubina Jadoo-Jaunbocus évoque aussi dans son affidavit le chapitre des visites des détenus en prison, appelés « unsollicited visits ». L’avocate fait valoir «que la commission avait relevé que, le 30 janvier 2009, elle avait rendu visite à 17 détenus de 10h45 à 13h45, sans que ces détenus ne l’aient sollicitée».
L’avocate ajoute que la commission a estimé, à ce sujet, qu’elle aurait pu aider les trafiquants à échanger des informations. Roubina Jadoo-Jaunbocus estime que ces conclusions ne se basent sur aucune preuve. Elle soutient avoir rendu visite à plusieurs détenus qui souhaitaient la révision de leurs sentences, à la lumière de certains changements de la loi sur les peines obligatoires. Elle nie avoir reçu Rs 50 000 de Maria Cupidon pour remettre au trafiquant Kamasho.
L'ex-ministre nie aussi être partie prenante d'un quelconque blanchiment d'argent. Elle déplore n'avoir pas eu l'occasion de s'expliquer devant la commission d'enquête pour réfuter les allégations portées contre elle.
Roubina Jadoo-Jaunbocus insiste que la commission d'enquête, présidée par l'ex-juge Paul Lam Shang Leen, avait une obligation légale de la convoquer.
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