Faits Divers

Dans l’Est : une collégienne accuse son enseignante de l’avoir frappée

Une élève de Form V affirme avoir été frappée par son enseignante qui pensait qu’elle se moquait d’elle. Au collège, on aurait dit à la mère de l’adolescente que celle-ci se comportait mal en classe, et que l’enseignante l’a giflée pour qu’elle entende raison. L’élève a été suspendue une semaine.

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V idya R., âgée de 35 ans, est une mère révoltée. Sa fille Disha (prénom modifié) allègue avoir été frappée par son enseignante. Cette dernière aurait cru que l’élève de Form V s’était moquée d’elle. L’adolescente a également été suspendue pour une semaine.

Les faits remontent au 15 février. « Ma fille m’a raconté qu’elle se trouvait en classe, attendant l’arrivée de l’enseignante en techniques informatiques. Elle bavardait et riait avec ses camarades de classe. C’est alors que l’enseignante est entrée et a violemment frappé ma fille au visage », relate Vidya, une habitante de Bel-Air-Rivière-Sèche.

Disha est rentrée à la maison avec le visage boursouflé. Elle a relaté sa mésaventure à sa mère. « Sa joue gauche était gonflée, et sa main était bleue. Ma fille a fondu en larmes alors qu’elle me relatait les événements. D’après Disha, son enseignante a cru qu’elle se moquait d’elle. »

Vidya R., ne pouvant contenir sa colère, s’est rendue au collège pour réclamer des éclaircissements à la direction. « On m’a alors affirmé que ma fille se comportait mal en classe. C’est pourquoi son enseignante l’aurait frappée car elle ne voulait pas entendre raison », souligne la mère. « Une enseignante ne peut agir de la sorte, même si elle affirme que ma fille a tort. Il y a d’autres moyens de lui faire comprendre les choses. Elle méritait une punition, pas un passage à tabac. »

« La direction n’a entendu que la version de l’enseignante, sans considérer le traumatisme causé à ma fille. Disha a été suspendue pour une semaine », fulmine Vidya R. Cette dernière a conduit sa fille au poste de police de la localité pour consigner une déposition, puis elles se sont rendues à l’hôpital pour que l’adolescente reçoive des soins. La Child Development Unit s’est saisie de cette affaire.

Contactée au téléphone, une préposée du collège nous a déclaré que la rectrice de l’établissement était prise dans une réunion. « Cette affaire n’est pas aussi grave que le prétend la mère. Sa fille a des difficultés à bien se comporter en classe. Ce n’est qu’après une énième plainte que nous avons décidé de la suspendre », affirme la préposée.

 

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