Une histoire rocambolesque. Les protagonistes de cette affaire sont une policière, un policier et son épouse. Tous trois habitent dans l’Est. Dimanche après-midi, une dispute a éclaté entre Raj (*), policier, et son épouse Devika (*).
Cela, après que Devika a constaté qu’une policière a adressé des messages à son époux sur son cellulaire. Ayant obtenu le numéro de Sheena (*), la policière, Devika l’a contactée pour lui réclamer des explications. Son interlocutrice lui aurait lancé : « To mari finn fer mwa 60 miscalls, vini to gete ». Pour en avoir le cœur net, Devika sollicite une rencontre avec la policière pour éclaircir les choses.
Sheena demande à Devika de la rencontrer à Trou-d’Eau-Douce. En cours de route, le couple constate que la policière arrive en sens inverse. Raj fait demi-tour et lui coupe le passage. L’épouse descend de la voiture pour parler à la constable. Une dispute éclate. À un moment donné, la policière démarre et traîne Devika sur trois mètres avant de s’enfuir.
Devika et Raj se rendent au poste de police de Bel-Air-Rivière-Sèche pour porter plainte.
« Mo ti pe dibout pre ar portière loto sa policière la et enn kout linn met an mars linn ale. Linn tren mwa lor trwa mètres », affirme Devika dans sa déposition. Au même moment, Sheena et son père débarquent au poste pour porter plainte. Avant de venir au poste de Bel-Air, Sheena s’était rendu à celui de Trou-d’Eau-Douce. Elle accuse Raj d’agression. Elle explique que le policier l’aurait séquestrée dans sa voiture, en pleine rue. « Raj finn dir mwa mo ti met enn plainte kont li Central CID et ki li finn amenn so madam ansam ar li pou fer mwa ditor », allègue Sheena dans sa déposition.
Pare-brise cassé
Le père de Sheena, âgé de 61 ans, aurait proféré des injures à l’intérieur du poste et aurait cassé le pare-brise de la voiture de Raj. Il a été arrêté. Un haut gradé de la police, issu d’une autre division, s’est déplacé à Trou-d’Eau-Douce dans l’après-midi pour s’informer de cet incident. Lundi, le sexagénaire a été autorisé à quitter l’hôpital. Il a comparu devant le tribunal de Flacq où il a été inculpé de ‘vagabondage’. Pour retrouver la liberté, il a dû fournir une caution de Rs 1 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 8 000. Sollicité pour une réaction, Devika s’est refusé à tout commentaire. (* prénoms modifiés)Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !