Dans les rayons à Rs 75 depuis vendredi - Huile Smatch : les étagères se vident aussitôt remplies

En vente à Rs 75 depuis vendredi dernier, l’huile comestible Smatch commercialisée par la State Trading Corporation (STC) suscite un véritable engouement des consommateurs. Depuis son entrée sur les rayons, cette huile à base de soja est introuvable dans certains points de vente, étant la vedette des huiles comestibles. Là où elle est toujours disponible, elle se vend comme des petits pains.

Sur les rayons des supermarchés depuis trois jours, l’huile Smatch est incontestablement devenue en peu de temps l’huile fétiche de nombreux consommateurs. Pour cause : son prix de Rs 75 alors que d’autres marques d’huile comestible coûtent entre Rs 108 et Rs 110. La vente d’huile Smatch est rationnée à deux litres par personne. Cependant, certaines familles viennent à plusieurs et chaque membre passe à la caisse avec deux bouteilles d’huile. Du coup, dans les points de vente, les étagères se vident aussitôt remplies.

Hier, dimanche, on a été faire le tour dans quelques points de vente du pays. Les bouteilles d’huile Smatch sont introuvables dans plusieurs supermarchés. Dans d’autres, elles commencent à se faire rares. Cela, au grand désespoir des consommateurs. Comme Sakhabuth Tagudin, plusieurs personnes sont rentrées dépitées à la maison, n’ayant pu mettre la main sur cette huile qui est devenue le « talk of the town ».

« Je suis venu acheter cette huile. J’attends depuis une heure. Mais elle est introuvable. Les autres marques sont trop chères », se désole cet habitant de Rose-Hill.

Même son de cloche de Farah Ramdin, qui a aussi été moins chanceuse que des consommateurs qui ont pu mettre la main sur des bouteilles d’huile Smatch. « Il n’y a plus de Smatch. Je me vois dans l’obligation d’acheter des marques qui sont disponibles, même si le prix pèse lourd sur le budget. Nous sommes à six personnes à la maison et nous utilisons plusieurs litres d’huile », indique cette habitante de Quatre-Bornes.

F.R travaille à son propre compte. Elle vend des ‘gato delwil’. Ayant entendu parler de la marque d’huile Smatch, elle a voulu s’en procurer à cause du prix. Cependant, malgré qu’elle ait fait le tour de trois supermarchés, elle n’a pu en trouver. « Là, j’ai dû acheter trois bouteilles d’huile d’une autre marque qui est en promo à Rs 97. Cela m’a coûté Rs 291. S’il y avait l’huile Smatch, j’aurais eu quatre litres d’huile avec Rs 9 en plus », se désole-t-elle.

À Intermart Beau-Bassin, les consommateurs ont été plus chanceux. Des bouteilles d’huile étaient encore disponibles, car à chaque fois que les rayons se vident, on les remplit à nouveau. Medge Narrainen, Manager de ce point de vente, affirme qu’il y a un véritable engouement pour cette huile. « L’huile Smatch se vend très bien. 95% des consommateurs sont en quête de cette huile qui se vend beaucoup plus que les autres », souligne notre interlocutrice.

Même son de cloche d’Avinash Naiko, chef de rayon (boissons) au Super U de Belle-Rose, où les étagères de Smatch étaient vides. « C’est une nouvelle huile qui suscite l’engouement des consommateurs. Sa vente a augmenté. Smatch est comme un soulagement pour les consommateurs, vu le prix pratiqué », indique ce dernier.

Là où l’huile Smatch n’était pas disponible, il nous revient des employés que le stock s’est écoulé comme des petits pains. « À peine que les étagères se remplissent, elles se vident. Ce, jusqu’à épuisement du stock. Là, on attend d’autres stocks des distributeurs », ont expliqué des employés.

La cargaison de la STC arrive d’ici fin août

À noter que la STC aurait déjà dû avoir reçu une importante cargaison d’huile alimentaire en provenance de l’Inde, mais celle-ci a pris du retard. En attendant l’arrivée de sa commande, l’organisme public a donc acheté de l’huile à la société Moroil pour pourvoir mettre son produit sur le marché à la date prévue.

Le chef de cabinet du ministère du Commerce, Parasivam Rangan, a déclaré sur Radio Plus : D’ici fin août, la cargaison va arriver, car elle est bloquée dans le port de Colombo, au Sri Lanka. La qualité est la même que celle sur le marché local. Il n’y a que la marque qui change.