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Dans l’effervescence matinale du marché de gros à Wooton

Dans l’univers dynamique du National Wholesale Market, les vies des planteurs, des enchérisseurs et des marchands s’entremêlent pour former une mosaïque animée. Nous allons également à la rencontre du planteur Amarjeet Begoo pour aborder les couacs et les évolutions positives.

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Les planteurs réclamaient la mise sur pied de marchés de gros de fruits et légumes depuis 2008. Quinze ans plus tard, le National Wholesale Market a enfin vu le jour à Belle-Rive, à Wooton. Le bon sens de l’Agricultural Marketing Board a prévalu, déclare Amarjeet Begoo, le représentant des planteurs de Côte-d’Or. Sans cela, estime-t-il, aucun terrain d’entente n’aurait pu être trouvé.

Cependant, il indique qu’il reste encore des ajustements à faire. Il prend pour exemple les rampes élevées utilisées pour le déchargement des sacs et des caisses contenant plusieurs kilos de produits. De plus, des défis subsistent, notamment pour les planteurs qui utilisent des fourgonnettes ou des véhicules de plus petite taille, et qui doivent composer avec les rampes élevées de déchargement.

« Un certain manque de discipline persiste, avec certains planteurs et marchands occupant les zones de stationnement avec leurs véhicules, créant ainsi d’importants problèmes pour les autres qui viennent vendre leurs marchandises », ajoute-t-il.

Le représentant des planteurs de Côte-d’Or évoque également les coûts supplémentaires de transport qui découragent tant les planteurs que les enchérisseurs de se rendre au National Wholesale Market pour les enchères. Selon lui, les planteurs se rendent à Wooton « tant bien que mal, avec des difficultés » pour vendre leurs légumes. « Nous essayons de travailler malgré le chaos qui règne. »

Néanmoins, il reconnaît que l’intervention gouvernementale pour mettre fin aux enchères parallèles a conduit à l’obtention de « meilleurs prix ici ». De plus, il se réjouit que le paiement se fasse désormais immédiatement, contrairement à avant, où il fallait attendre un jour, ce qui encourage les planteurs à préférer le dépôt de leurs marchandises à Wooton.

Amarjeet Begoo témoigne également positivement de la centralisation des ventes à l’encan, en mettant en avant la propreté et la praticabilité des lieux. Il insiste sur le fait que les légumes ne subissent pas de mauvais traitements et que la forte demande est stimulée par la présence de nombreux marchands.

Quant à la question de l’équité des prix entre les prix d’achat des légumes auprès des planteurs et les prix de vente aux consommateurs par les marchands, il répond : « Il y a eu des abus pendant les confinements et la tendance se poursuit. Ce n’est pas logique. Un marchand ne devrait pas pouvoir acheter une botte de coriandre à Rs 3 à l’encan pour la revendre à Rs 25. En une heure, il s’enrichit alors que le planteur, lui, passe trois mois à cultiver ses légumes. Il faut faire preuve de bon sens. »

Malgré tout, Amarjeet Begoo évoque l’espoir d’une amélioration continue du National Wholesale Market et d’une uniformité des prix de gros à l’avenir. Ces évolutions positives conduiront à un meilleur service et à des prix équitables. « Avec un peu de temps et quelques ajustements, ce nouveau marché sera encore meilleur », conclut le planteur.

  • salon

     

 

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