Affaire sordide dans le Sud. Une femme, de 32 ans, a été torturée par son compagnon, le samedi 16 juin. Il l’aurait agressée et violée à plusieurs reprises avec divers objets. La victime a été admise à l’hôpital Jawaharlal Nehru, Rose-Belle. Le compagnon est, lui, activement recherché par la police de Chemin-Grenier.
Christine (prénom modifié) est hospitalisée à Rose-Belle après avoir été sauvagement agressée par son compagnon, dans la soirée du samedi 16 juin.
Sur son lit d’hôpital, elle nous relate son calvaire : « Je suis une femme battue depuis trois ans. Mon compagnon, Paul est un homme violent et sadique. Il me brutalise souvent, et m’a même agressée avec le manche d’un sabre. Samedi, il a dépassé les bornes. » Après avoir vécu avec lui pendant trois ans, elle avait décidé de le quitter. « À cause de la violence, je l’avais quitté, mais il m’a suppliée de me remettre avec lui, me promettant qu’il changerait. Je l’ai cru et ça a été la pire décision de ma vie…», regrette-t-elle.
Le samedi 16 juin, à 23 heures, Christine dit se trouver dans sa chambre, quand son compagnon l’approche et la violente. Sous la menace d’un sabre, il la force à avoir des rapports sexuels avec lui. « Il m’a frappée sur plusieurs parties du corps et au visage avec son sabre. Il m’a aussi asséné plusieurs coups de poing. Je me suis alors évanouie. Quand j’ai repris conscience, j’ai constaté qu’il avait abusé de moi avec un concombre. Puis, avec une banane verte et un tube de crème. Alors que je tentais de l’en empêcher, il m’a étranglée et m’a forcée à avoir des rapports avec lui, cela à deux reprises. C’est un sadique. C’est la première fois qu’il abuse de moi ainsi », confie Christine, les larmes aux yeux.
La police de Chemin-Grenier, alertée, s’est rendue sur place. Christine a été transportée à l’hôpital Jawaharlal Nehru où elle a été admise. La police a mis sous scellés le concombre, la banane et le tube de crème, trouvés sur les lieux. Les objets ont été envoyés au Forensic Science Laboratory pour des analyses.
«J’aurais pu perdre la vie»
Contactée par le Défi Quotidien, Christine confie avoir échappé à la mort, le jour de l’agression. « Je saignais abondamment et j’aurais pu perdre la vie. J’étais en larmes et je le suppliais de me laisser tranquille, mais il ne voulait rien entendre. Il ne pensait qu’à assouvir ses pulsions. Je crains pour ma sécurité. Je ne veux plus retourner vivre avec lui. J’ai appris une bonne leçon. J’ai honte d’avoir connu un tel individu », ajoute Christine.
L’enquête policière est supervisée par l’inspecteur Babooram.
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