Faits Divers

Dans le Sud : il accuse son ex-petit ami de lui avoir transmis le VIH/sida

abus sexuel Son ami lui aurait caché sa séropositivité.

Un jeune de 25 ans, issu du Sud, vit dans l’angoisse. Il allègue avoir été sodomisé par son ex-petit ami qui lui aurait transmis le VIH-sida. Il a porté plainte à la police de Souillac, mercredi.

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David (prénom fictif) dit avoir perdu la tranquillité d’esprit. Son ex-petit ami lui aurait confié qu’il était séropositif. Dans une plainte consignée au poste de police de Souillac, il explique avoir effectué des tests à La Reunion et à Maurice. Les deux rapports révèlent qu’il serait séropositif.

« J’ai rencontré mon ex-petit ami en août 2016 à Riambel. Nous sommes devenus amis et je suis allé habiter chez Samuel. « Samuel m’a sodomisé à plusieurs reprises, avec mon consentement. Plus tard, nous avons mis fin à notre relation.»

David s’est rendu à l’île de La Réunion en juin 2016. Il a épousé un homme de 45 ans : « Quand j’étais à La Réunion, Samuel m’a appelé et m’a supplié de rentrer à Maurice. J’ai refusé, il m’a alors avoué qu’il était séropositif et qu’il m’a transmis le VIH sida. Pour en avoir le cœur net, j’ai fait des tests à La Réunion : le rapport était positif. J’avais encore des doutes. J’ai effectué un autre à Maurice. Les rapports confirmaient que j’étais séropositif.» La police recherche l’ex-petit ami de David.

Au Défi Quotidien, David affirme que sa vie a basculé. « J’ai connu Samuel il y a trois ans. Il aurait dû m’avouer qu’il était séropositif. Je vis un véritable enfer depuis que je l’ai appris. Mon partenaire me soutient dans ces moments difficiles. Ma mère qui ignorait cette affaire a été hospitalisée, car elle a subi un choc. Je souhaite que justice soit faite », confie Samuel.

Sollicité pour un avis, Me Siddhartha Hawoldar, avocat, soutient qu’il s’agit d’un acte criminel, surtout si le partenaire savait qu’il était séropositif. « Il faut d’abord clarifier si les faits ont eu lieu en toute connaissance de cause ou par une erreur. Si une personne est atteinte du VIH-Sida et a des rapports sexuels avec son partenaire sans protection, elle met la vie de ce dernier en danger. Cette personne sera accusée de ‘recklessness’, ce qui est considéré comme un acte criminel, donc punissable », explique l’avocat.

 

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