Elle en avait assez que son mari la frappe. Alors, elle a décidé de le dénoncer à la police. Et pour faire bonne mesure, elle a aussi informé les autorités qu’il cultivait du gandia. L’homme a été arrêté.
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Sangeeta (prénom modifié) a 30 ans. Cette bonne à tout faire a deux filles âgées de 12 et 14 ans, et compte quinze ans de vie commune avec Pravesh (prénom modifié). Cependant, son époux l’aurait frappée.
Selon la trentenaire, il y a quelques jours, son mari voulait confisquer le téléphone portable d’une de leurs filles. « Mo belmer ti dir li ras portab ar mo tifi », affirme-t-elle. Mais l’adolescente refuse. Sangeeta tente alors d’intervenir entre sa fille et son mari, mais mal lui en a pris. « Il a frappé ma fille, qui insistait pour garder son téléphone, puis il m’a poussée, m’a donné une claque et m’a frappée avec le manche d’une serpillère », raconte Sangeeta, la voix nouée.
Aveu
La jeune femme décide d’appeler la police de Rose-Belle, qui se rend sur place. Sous les yeux de son époux, Sangeeta se plaint de violence domestique et déclare qu’elle soupçonne Pravesh de cultiver du gandia. Les policiers, menés par le sergent Dinmahamed et placés sous la supervision de l’inspecteur Jayeprokash, sortent sur-le-champ de la maison pour vérifier les allégations de la trentenaire et découvrent seize plants de gandia, qui auraient rapporté près de Rs 50 000.
Interrogé, Pravesh a avoué être le cultivateur de cet drogue. Le lundi 9 janvier, il a été inculpé de culture de gandia et de « breach of domestic violence protection order». En milieu de semaine, il a été libéré sous caution devant le tribunal de Mahébourg.
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