Dans le Sud : Aslam Noursing et Vishal Shibchurn refont parler d’eux

Aslam Noursing et Vishal Shibchurn s’accusent mutuellement d’agression et de menace verbale. Aslam Noursing et son père ainsi que Vishal Shibchurn et son fils ont porté plainte le samedi 28 juillet, au poste de police de Rose-Belle.

Aslam Noursing allègue que Vishal Shibchurn, qui est accusé de lui avoir sectionné les poignets le 1er mars 2016, l’aurait menaçait samedi.  Il explique que samedi, vers 11h15, il se trouvait à son domicile quand trois jeunes, dont le fils de Vishal Shibchurn, ont fait irruption. « Le fils de Vishal Shibchurn m’a projeté sur le sol et ses deux amis et lui m’ont agressé avant de prendre la fuite », indique-t-il. Il aurait alors alerté son père qui l’a accompagné au poste de police de Rose-Belle. Sur place, Vishal Shibchurn, qui y était, lui aurait lancé ces propos : « Tonn tapp mo garson, kont to bann zour, monn koup to lame aster mo pou koup to de lipie ». Le père d’Aslam Noursing a aussi porté plainte contre Vishal Shibchurn par précaution, car il dit ignorer l’intention de ce dernier.

Par ailleurs, le fils de Vishal Shibchurn, 17 ans, a également porté plainte pour agression contre Aslam Noursing. Il explique que samedi vers 11h55, il se trouvait dans un garage à New-Grove quand Aslam Noursing s’est pointé. Selon lui, Aslam Noursing l’a menacé et a quitté les lieux. Mais après une minute, celui-ci serait retourné sur les lieux avec son père. Ce dernier aurait eu une épée et Aslam Noorsing l’aurait giflé. L’ado a reçu des soins à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle.

Dans une déclaration au Défi Quotidien, Aslam Noursing ajoute qu’il a peur que Vishal Shibchurn ne mette ses menaces à exécution. « Le fils de Vishal et les deux amis de ce dernier sont venus chez moi pour me menacer, vu que lundi je dois comparaître en cour dans le cadre d’un procès contre Vishal Shibchurn. Dimanche, un individu est venu chez moi et m’a menacé avec un revolver. Je crains pour ma sécurité. » Vishal Shibchurn a refusé de donner sa version. « Mo finn aret koz avek Défi, si dimoun la anvi fer alegasion, se so problem », fait-il observer. La police poursuit son enquête.