Dans le port : trois ans de prison pour vol de rouleaux de lignes de pêche

Un peintre de 49 ans a été condamné à trois ans de servitude pénale, par la cour intermédiaire, pour vol de rouleaux de lignes de pêche en nylon. Quant à un vigile de 37 ans, il a obtenu un sursis. Il devra se présenter de nouveau devant cette instance, le 10 janvier 2019, pour le prononcé du verdict du magistrat.

Un peintre de 49 ans et un vigile de 37 ans étaient poursuivis devant la cour intermédiaire pour vol. Le délit a été commis le 18 septembre 2017, à New Quay, Port-Louis. Ils étaient accusés d’avoir fait main basse sur sept sacs contenant des rouleaux de lignes de pêches de nylon. Cela au préjudice d’un propriétaire d’un bateau de pêche. La valeur des articles volés était estimée à Rs 30 000 et ils n’ont pas pu être récupérés au cours de l’enquête.

Pour ce délit, la magistrate Nadjiyya Dauhoo a infligé une peine de trois ans de servitude pénale au peintre de 49 ans. Quant au vigile, il a écopé d’un an d’emprisonnement. La cour a toutefois suspendu sa peine de prison et ordonné un rapport social à son égard pour voir s’il est éligible à effectuer des travaux communautaires. Le vigile devra se présenter de nouveau devant cette instance, le 10 janvier 2019, pour connaître le verdict de la cour.

Par ailleurs, le peintre faisait également objet d’une accusation de « entering the port permises without a valid pass ». Il a été condamné à une peine de trois semaines d’emprisonnement. Il purgera ses peines simultanément.

Le vigile, quant à lui, aura aussi à payer une amende de Rs 2 000 pour « bringing a motor vehicle into port permises without a valid pass ».

Les deux accusés avaient plaidé coupable aux accusations retenues contre eux. Ils ont aussi présenté des excuses à la cour et ont promis qu’ils n’allaient pas recommencer. Le vigile a ajouté qu’il est père d’un enfant de sept ans.

Dans son jugement, la magistrate Nadjiyya Dauhoo soutient avoir pris en considération le casier judiciaire du peintre. Ce dernier a 25 antécédents pour des délits de vols et certains pour vols avec circonstances aggravantes. Parmi, trois condamnations pour le délit d’ « entering the port permises without a valid pass » qui datent de plus de 10 ans.

Concernant le peintre, la magistrate note que ce dernier n’a pas voulu changer de vie. Pour elle, la cour a un devoir d’envoyer un signal fort pour protéger la société de ce genre d’individus.

Elle a indiqué comment le peintre a planifié son acte. Ce dernier est entré au port sans être vu en dépit du fait que ce lieu soit très sécurisé. Il est entré par la clôture principale et a atteint le Wharf West Quay où il a vu un bateau de pêche. Il a alors emporté les sacs en raphia sur le bateau. Il a ensuite contacté le vigile qui travaillait à la Citadelle. Ce dernier est venu sur le lieu du délit et l’a aidé à transporter les sacs volés. Le vigile, a déclaré à la police, qu’il n’était pas au courant si les sacs contenaient des articles volés.

La magistrate Nadjiyya Dauhoo a toutefois rejeté la version du vigile. Pour elle, elles ne sont pas plausibles. Elle conclut qu’une peine d’emprisonnement est justifiée dans le cas du peintre vu son casier judiciaire et les circonstances aggravantes du délit. Par ailleurs, elle a ordonné que les 457 jours que le peintre a passés en détention provisoire soient déduits à sa peine.

Concernant le vigile, elle note que ce dernier est resté à l’écart des délits pendant 11 ans. Ainsi, elle lui a accordé un sursis en suspendant sa peine d’un an de prison pour voir s’il est apte à effectuer des travaux communautaires. Ce dernier devra se présenter en cour le 10 janvier 2019 pour connaître le verdict.