Dans le parking d’un centre commercial à Ébène : une jeune femme de 22 ans défigurée lors d’une violente agression

• Elle accuse son ancien petit ami

Soirée cauchemardesque pour une femme de 22 ans, le 13 avril 2024. Cette habitante de Moka a été victime d’une terrible agression à Ébène. Vers 22 h 05, après ses heures de travail, elle attendait son fiancé dans le parking d’un centre commercial quand elle a été surprise par un individu masqué vêtu de noir. L’homme l’a traînée par les cheveux et l’a violemment battue avant de disparaître dans l’obscurité, la laissant à son triste sort.

Ce n’est qu’à l’arrivée de son fiancé que la jeune femme a été transportée à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo où elle a été placée sous observation. Cette attaque brutale l’a complètement défigurée et elle a le nez fracturé. Elle a fait le récit de cette soirée à la police le 15 avril, accusant son ex-petit ami, âgé de 24 ans, un habitant de Ville-Noire, Mahébourg, d’être derrière cette violente agression. 

Pendant plus de deux ans, la jeune femme a entretenu une relation avec son présumé agresseur, un homme violent, jaloux et possessif. Ce qui avait rendu leur relation insupportable. Malgré les multiples épisodes de violence qu’elle a endurés, elle n’a jamais osé signaler ces abus à la police, dans un souci de préserver sa réputation et celle de sa famille. En janvier 2024, elle dira avoir trouvé le courage de mettre un terme à cette relation, annonçant à son petit ami qu’elle ne souhaitait plus continuer et coupant tout contact avec lui.

Mais la fin de leur histoire n’a pas mis fin à ses tourments. Son ex-compagnon, furieux et ne digérant pas ce rejet, a commencé à la harceler : « Linn dir mwa kan mo marse mo bizin get deryer mwa e ki sa pa pou fini koumsa. » Déterminé à la faire souffrir, l’ex-copain aurait alors orchestré cette attaque, selon la victime.

Malgré la présence d’un nouvel amour dans sa vie, la jeune femme vit désormais dans l’angoisse. Elle craint une nouvelle attaque de la part de son ancien petit ami. Elle espère que la police mettra la main sur l’agresseur et le traînera en justice grâce aux preuves que pourraient fournir les caméras de surveillance du parking.