Dans le Nord : une bonne agressée sexuellement par un homme masqué

Une bonne de 38 ans, issue du Nord, a été agressée sexuellement par un inconnu à Saint-François, dans la matinée du mardi 13 juin. Son agresseur avait masqué son visage à l’aide d’un t-shirt gris. La Central Investigation Division de Goodlands le recherche activement.

Elle n’oubliera pas de sitôt sa mésaventure. Devyanee  (prénom modifié) a été admise à l’hôpital SSRN, Pamplemousses, après avoir été violée. Mardi, vers 8 h 30, elle allait au travail à Saint-François, quand un inconnu masqué d’un t-shirt gris a croisé son chemin. Il a tenté de lui arracher son sac-à-main. La dame s’est débattue, puis lui a dit de prendre le sac, car il n’y avait rien dedans. L’inconnu a obtempéré et Devyanee a poursuivi son chemin. Quelques minutes après, l’homme est revenu vers elle. « Li finn riss mo seve e li finn trenn mwa dan enn bwison. Linn viol mwa, apre de trwa minit, enn kamion ti pe pase e li finn sove », explique la bonne dans sa déclaration.

La police a été mandée. Les limiers de la Central Investigation Division (CID) de Goodlands ont retrouvé un t-shirt gris et une savate. Ils soupçonnent qu’ils appartiennent au suspect. Les deux objets ont été expédiés au Forensic Science Laboratory (FSL) pour analyses. La femme a été transportée à l’hôpital où elle est admise. Elle a été examinée par le médecin de la police dans l’après-midi. Elle portait des blessures au bras droit.

Très perturbée

« C’est en larmes que Devyanee a relaté sa mésaventure », explique son époux. « Cela fait cinq ans qu’elle travaille comme bonne à Saint-François. Ma femme doit emprunter un chemin isolé pour se rendre au boulot. Elle n’a jamais eu de problèmes. C’est la première fois qu’un tel incident se produit. Elle est très perturbée par cette agression. L’homme a tenté de l’étrangler. Si le camion n’était pas passé, nul ne sait ce qui se serait passé. Devyanee est choquée et j’évite d’évoquer cette agression avec elle. Je dois la soutenir dans ces moments difficiles. Je souhaite que la police arrête son agresseur au plus vite. Mo fam pe viv dan laper », confie-t-il.

« Le patron de Devyanee est également choqué après avoir appris cette agression. Il a parlé à ma femme et nous apporte son soutien. Je dépose parfois ma femme sur son lieu de travail. Mo stresse kan mo pans sa, si mo pa ti travay mardi, mo mem mo ti pou al kit li », ajoute-t-il.

L’agresseur de Devyanee est toujours recherché par la police. L’enquête menée par les sergents Ramasawmy, Krishna-Nair et Sohun, est supervisée par l’inspecteur Gunga.