Une femme de ménage de 37 ans, habitant la région Nord, a été violée mardi matin alors qu’elle se rendait au travail. Elle avait pris un raccourci mais un voleur l’a attaquée, lui a pris son argent et l’a agressée sexuellement. L’agresseur est activement recherché par la police.
Yeshna (prénom fictif) a quitté sa demeure mardi vers 5 h 30 pour se rendre sur son lieu de travail, à Grand-Baie. Elle a emprunté un raccourci au milieu d’un champ de cannes pour atteindre la route principale de Trois-Bras, Petit-Raffray, et prendre l’autobus. Mais en cours de route, un voleur l’a attaquée et lui a volé son argent. Le malfaiteur a également agressé sexuellement la trentenaire. Son forfait accompli, il s’est enfui. C’est avec beaucoup de difficulté que la victime s’est rendue au poste de police de Goodlands pour porter plainte.
La police a constaté que les vêtements de la victime étaient sales et qu’elle portait des traces de blessures. Dans sa plainte, elle explique qu’elle travaille comme femme de ménage dans un hôtel à Grand-Baie depuis plus de deux ans. « J’ai l’habitude d’emprunter ce chemin pour aller travailler car c’est plus rapide. Kan mo finn ariv Trois-Bras, Petit-Raffray, enn voler finn atak mwa par deryer. Li ti rod kas. Pou ki li pa fer mwa ditor mo finn donn li tou cash ki ti ena dan mo sak », explique Yeshna aux enquêteurs.
Selon ses dires, le voleur lui parlait d’une manière indécente. « Il utilisait une langage très vulgaire et il m’a demandé de me déshabiller, me disant qu’il avait envie de moi. J’ai refusé et j’ai tenté de prendre la fuite. Le voleur m’a alors projetée sur le sol. Li finn trap mo seve, li finn riss mwa dan kann, li finn viol mwa e li finn sove », raconte la victime aux enquêteurs.
La trentenaire a été examinée par un médecin de la police mardi après-midi. Elle portait des blessures au dos et aux mains.
Le cas a été référé aux limiers de la brigade criminelle de Goodlands. Deux suspects qui ne sont pas inconnus de la police, ont été interpellés par la CID de Goodlands. Interrogés, ils ont nié en bloc les allégations faites contre eux et ont fourni des alibis. Ils ont été également soumis à des tests ADN. Ils seront autorisés à rentrer chez eux après leur interrogatoire. Les policiers devront vérifier leurs alibis.
Sollicité pour une réaction, Yeshna n’a pas voulu faire de commentaires. « Je suis encore traumatisée et je ne veux plus penser à ce cauchemar. Je n’ai rien à dire pour l’heure », explique-t-elle au Défi-Quotidien.
L’enquête, menée par l’inspecteur Gunga, est placée sous la supervision du surintendant de police (SP) Callee et du SP Dawoonarain, Divisional Commander de la Northern Division.
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