Un jeune de 17 ans a été arrêté par la Criminal Investigation Division (CID) de Goodlands, le mardi 7 février, pour vol.
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Durant son interrogatoire, il a avoué avoir dérobé les bijoux de ses parents et de sa grand-mère pour les revendre et s’acheter de la drogue. La police ayant objecté à sa libération conditionnelle, il a été conduit au Correctional Youth Centre.
La valeur des bijoux est estimée à Rs 145 000. Ils ont été emportés en plusieurs occasions au domicile de la famille issue d’un village du Nord. Trois plaintes ont été déposées à la police entre juillet 2016 et février 2017. La première, formulée par la grand-mère du suspect, date du 30 juillet dernier. Cette dernière signalait le vol de ses bijoux, qu’elle estimait à Rs 60 000.
Quelques mois plus tard, soit le 27 décembre 2016, le père du mineur a lui aussi porté plainte, expliquant que des bijoux valant Rs 45 000 avaient disparu de son domicile. Cette semaine, plus précisément le mardi 7 février, la grand-mère a de nouveau signalé le vol de ses bijoux d’une valeur de Rs 30 000 à la police.
Après enquête, la CID de Goodlands a procédé à l’arrestation du fils et petit-fils des plaignants, un mineur âgé de 17 ans, que nous prénommerons Salman. Lors de son interrogatoire, le mineur est passé aux aveux et dit avoir vendu les bijoux pour se droguer. Mercredi, il a comparu devant le tribunal de Pamplemousses où trois charges provisoires de vol ont été retenues contre lui.
Expulsé de l’école en Form II
La mère de l’adolescent est désemparée. « Mon fils consomme de la drogue depuis plus d’un an. Ses mauvaises fréquentations lui ont gâché la vie. Salman a été expulsé du collège alors qu’il était en Form II. Il avait faussé ses résultats et il insultait les enseignants. Nous avons fait des démarches pour qu’il intègre un autre collège, en vain. »
Salman, n’aimant pas étudier, errait les rues et c’est ainsi qu’il se liera d’amitié avec « des drogués », selon sa mère. « Li finn anbarke li si. Kan nou finn aprann li droge, nou finn amenn li dan bann sant ek kot bann dokter pou swiv tretma me sa pann marse », affirme la mère de famille de 40 ans. Elle soutient aussi que son fils devient violent lorsqu’il n’a pas sa « dose quotidienne ».
« Kan nou pa donn li cash, li nerve ek li fer dezord. Pa kapav kontrol li. Li byen difisil mo get mo garson dan sa leta-la. Mon époux et moi avions tout essayé, mais il semble qu’il n’y a pas de solution. Je lance un appel aux gens qui peuvent m’aider à sortir mon fils de cet enfer, car je souhaite qu’il mène une vie comme les autres », dit tristement la quadragénaire.
L’enquête, menée par les sergents Sohun, Krishna-Nair, Sheebujhun et Ramasawmy, est placée sous la supervision du surintendant de police (SP) Callee.
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