Ils ont soumis leurs doléances au Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth. Ils souhaitent au moins que leurs principales propositions soient prises en considération dans le prochain et dernier budget de ce gouvernement qui sera présenté le 10 juin. Simples citoyens, commerçants et entrepreneurs y fondent beaucoup d’espoir.
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Pour le président de la Fédération des syndicats de la Fonction publique (FSFP), Rashid Imrith, la priorité du gouvernement devra être une amélioration du niveau de vie de la classe moyenne. À cet effet, il souhaite une exemption de la taxe sur les salaires allant jusqu’à Rs 30 000 par mois. Et l’imposition d’une taxe progressive, soit de 5 % sur les salaires de Rs 30 001 à Rs 50 000 et 15 % sur les salaires de Rs 50 001 à monter. De plus, il réclame des exemptions fiscales pour des salariés qui ont des vieilles personnes sous leur charge. Pour améliorer davantage la vie des salariés moyens, il souhaite d’autres mesures, notamment l’octroi d’une allocation financière pour le coulage de la dalle.
Le président de la FSFP insiste pour que le Premier ministre et ministre des Finances fasse provision pour l’octroi de six incréments aux fonctionnaires dans le prochain budget. Trois pour corriger les perturbations au niveau des salaires découlant de l’introduction du salaire minimum. Les trois autres en guise d’une avance sur le rapport du Pay Research Bureau (PRB) au cas où il ne pourra être publié en octobre 2019.
Par ailleurs, Rashid Imrith se joint à d’autres organisations syndicales et sociales pour réclamer un nivellement de la pension de vieillesse avec un salaire minimum de Rs 8 500. Il lance également un appel pour que les personnes âgées bénéficient de plus de facilités récréatives, dont des Day Care Centres et des facilités de transport pour des excursions.
Pour sa part, le directeur de Mausage Ltd, petite entreprise spécialisée dans la commercialisation des progiciels, souhaite que le gouvernement accorde des facilités d’emprunt aux petits entrepreneurs à travers la Banque de développement. Et ce, afin qu’ils puissent acheter des progiciels pour une meilleure gestion de leur comptabilité, traitement des salaires et gestion de leurs entreprises. Il explique que ces progiciels sont à un prix très élevé et ne sont pas à la portée des petits entrepreneurs.
Notre interlocuteur souhaite que le gouvernement revoie la taxe corporative. Il estime que les entreprises qui ont des chiffres d’affaires de moins de Rs 5 millions soient frappées d’une taxe de 10 % ; 15 % pour celles dont les chiffres d’affaires se situent entre Rs 5 millions et Rs 100 millions et 25 % si les chiffres d’affaires dépassent les Rs 100 millions.
De son côté, le président du Front Commun des Commerçants de l’île Maurice estime que la survie des commerçants dépend largement de la capacité financière des consommateurs. D’où son appel pour que le Premier ministre et ministre des Finances prenne des mesures pour améliorer davantage les revenus des salariés et des pensionnaires. Il regrette que Pravind Jugnauth ait mis au rancart son projet d’une île Maurice hors taxes, projet qu’il avait défendu quand il était dans l’opposition. Toujours pour assurer la protection des commerçants, il insiste sur l’introduction d’une police municipale.
ASL chute de 3,49%
En ce début de semaine, le chiffre d’affaires des transactions sur le marché officiel a été porté par 73 % des échanges d’ASL. Le cours a chuté de 3,49 % sur 420 000 titres, représentant 11,8 % de son capital propre. Celui de MCBG poursuit son ascension par 0,71 % pour clôturer à Rs 282 sur 10 700 titres, principalement échangés entre investisseurs locaux. En revanche, ceux de NMH (O) et ses actions préférentielles ont reculé de 0,28 % et 2,21 % à Rs 17,90 et Rs 11,05 respectivement. Le SEMDEX a reculé de 0,2 % à 2 141 points, tiré par une chute de 1,9 % à Rs 52 d’IBL sur seulement 500 titres. Le prestataire de vente à tempérament CIM a avancé de 0,3 % à Rs 6,84. Le trio hôtelier a fléchit d’environ 0,6%.
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