Dans la zone portuaire : saisie de Rs 15 M de cannabis dans deux machines à laver 

Trente-six sacs chargés de cannabis ont été découverts dans deux machines à laver dans la zone portuaire hier matin. Jusqu’ici, aucun suspect n’a été appréhendé.

Saisie majeure de cannabis ce mercredi par les enquêteurs de l’Anti-Drug & Smuggling Unit (Adsu) de Curepipe. Ils ont mis la main sur plus de 14 kilos, dissimulés dans des machines à laver, dans la zone portuaire. La valeur marchande de la drogue est estimée à plus de Rs 15 millions.

Disposant d’informations précises, l’escouade du chef inspecteur Goolab et de l’inspecteur Balambha ont effectué une descente dans la zone portuaire hier matin. Les limiers avaient des renseignements sur l’existence d’une importante cargaison de cannabis dissimulée dans un entrepôt à Mer Rouge. 

Munis d’un mandat de perquisition, et en présence des douaniers et du responsable de cet entrepôt situé dans la zone 6, les policiers ont passé au peigne fin un conteneur qui était entreposé dans les locaux d’une compagnie de logistique. Alors que la fouille était entamée dans une machine à laver de la marque Kelvinator, les policiers sont tombés sur la présence de 18 sacs en plastique soigneusement dissimulés. En les ouvrant, ces sacs, les limiers ont constaté qu’ils étaient bourrés d’herbes sèches de cannabis. Cette grosse quantité de drogue a été saisie. 

En inspectant une seconde machine à laver de la marque Defy, 18 autres sacs chargés d’« or vert » ont été découverts. Au total, cette drogue pèse 14,8 kilos. Selon l’Adsu, le cannabis saisi est de « très bonne qualité ».
Aucun suspect n’a été arrêté en lien avec cette grosse saisie de drogue jusqu’ici. Les éléments du Scene Of Crime ont effectué des prélèvements d’empreintes sur les emballages en vue de remonter jusqu’aux trafiquants à qui appartiendraient ces colis. 

Les enquêteurs comptent approfondir leurs investigations auprès des employés qui ont déjà été interrogés hier. Le quartier général de l’Adsu soupçonne fortement que ces drogues étaient destinées à être écoulées sur le marché de la toxicomanie local. L’enquête policière se poursuit.