En cette période de Navratri - neuf jours de prières consacrées à la déesse Durga - la danse du bâton ne passe pas inaperçue.
D’origine indienne, Gaurab Kumar Roy est le chorégraphe du Roy Dance Studio. L’école compte plusieurs antennes à travers l’île. Et depuis qu’il a posé ses valises à Maurice, Gaurab Kumar Roy ne rate jamais une occasion de faire découvrir cette danse au grand public.
« Chaque année nous organisons une soirée dédiée au dandiya. Cette année elle se tiendra le 4 décembre au Borthosow Hall, à Nouvelle-France, à partir de 18 h 30. C’est également pour nous une occasion de célébrer notre culture. »
Qu’est-ce que le dandiya ? « C’est une danse folklorique. Avant c’était une danse qu’on pratiquait exclusivement au Gujarat. Mais, elle est désormais populaire à travers le monde », répond-il.
Cette danse est aussi très riche en symbolisme selon le chorégraphe. « Elle est exécutée en l’honneur de la déesse Durga. Elle symbolise le combat entre la déesse Durga et Mahishasura, un puissant roi-démon. Les bâtons représentent l’épée de la déesse Durga, lors de cette bataille. »
Il y a plusieurs formes de dandiya explique Gaurab. « Celle exécutée pendant le Navratri est la forme la plus populaire. Cependant, dépendant des régions, les danses peuvent varier. Par exemple, au Rajasthan on n’utilise qu’un seul grand bâton. Peu importe la région, les filles et les garçons de toutes confessions religieuses peuvent s’adonner à cette danse. Peu importe qui vous êtes, si vous avez beaucoup d’énergie vous pouvez pratiquer cette danse ».
N’importe quel bâton peut faire l’affaire à condition d’être cylindriques. « Pour joindre l’utile à la tradition, on les décore avec des couleurs vives et des dessins », explique notre interlocuteur.
De plus, il ne faut surtout pas faire d’amalgame entre le dandiya et la musique bollywoodienne. Tout oppose ces deux styles. C’est principalement la langue qui diffère le dandiya de la musique bollywoodienne. Les chansons de dandiya sont en gujarati, tandis que celles de bollywood sont en hindi. Par ailleurs, pour le dandiya, le dhol est utilisé ainsi que les percussions complémentaires comme le dholak et le tabla, entre autres.
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