Le temps cyclonique inspire les ménages ! Les familles s’attellent aux fourneaux pour se faire plaisir. Des plats mauriciens ou des recettes spéciales sont préparés.
Sanjhiana Appadoo, 35 ans, une habitante de Quartier-Militaire : « J’ai préparé des lasagnes »
Elle a fait son stock de provisions en avance en apprenant l’arrivée du cyclone. Sanjhiana Appadoo confie que sa famille et elle passent le plus clair de leur temps en cuisine pendant la période cyclonique. « Comme nous ne travaillons pas, nous réfléchissons à ce que nous allons préparer à manger », indique-t-elle. Ainsi dans la soirée de mardi, elle s’est affairée à la préparation d’une lasagne et d’une moussaka anti-gaspillage. « Je les ai préparés avec les moyens du bord et des restes. Je n’avais que quatre feuilles de lasagnes, j’y ai ajouté des spaghettis et des légumes », raconte-t-elle. Au petit-déjeuner le temps maussade leur a donné envie de cuisiner sept variétés de gâteau. « Nous avons préparé des beignets à base de chou, d’oignons, de piment, d’épinard, de pomme de terre et d’aubergines. » Elle a préparé aussi des faratas et un cari de pilchards pour le déjeuner.
Alexia Anundrow, 28 ans, une habitante de Quatre-Bornes : « Des nouilles bouillies au menu »
Alexia Anundrow et sa famille sont végétariens et des passionnées de cuisine qui explorent souvent de nouveaux plats. En ce temps cyclonique, elle profite pour cuisiner. La veille du cyclone, elle avait fait des faratas accompagnés d’un cari de pommes de terre avec des haricots verts, un rougaille d’aubergines, des lentilles et des courgettes. « Ce matin, nous nous sommes lancé comme défi de faire des nouilles, en vue de les manger bouillies avec des légumes au déjeuner. En accompagnement, un chop suey végétarien avec des brèdes chouchous, des brocolis, du chou-fleur, des poivrons, des champignons et du tofu. »
Senden Mooroogiah, 30 ans, un habitant de Souillac : « Un curry de bouc et du riz pour le déjeuner »
Senden Mooroogiah avait réalisé des nouilles frites pour le dîner, le mardi 1er février, afin de marquer le Nouvel An chinois. Il a prévu un cari de bouc pour le déjeuner en ce jour cyclonique. « Ce n’est pas un cari qu’on cuisine souvent. C’est plus lors des mariages que nous avons l’occasion d’en manger. Nous avons profité du temps libre pendant le cyclone pour écraser notre masala et notre piment. Et nous avons réalisé ce cari qui demande un certain temps de cuisson. Nous l’accompagnons aussi d’un panacon : un jus de limon. » Pour les Mooroogiah, qui dit alerte 4 dit faratas, crêpes et samoussas pour le petit-déjeuner et le goûter.
Naseem Banu Dilmar Ghani, 44 ans, une habitante de Plaine-Verte : « Je prépare des plats rapides avec les ingrédients disponibles »
Depuis l’annonce de l’alerte 3, Naseem Banu Dilmar Ghani s’affaire à préparer des plats simples pour sa famille. « Je ne m’attendais pas à ce que Batsirai fasse plus d’un jour sur Maurice. Je n’avais pas encore fait les emplettes. De ce fait, je prépare des plats rapides avec les ingrédients disponibles au réfrigérateur », dit cette habitante de Plaine-Verte. Pour le petit-déjeuner, elle a fait frire des gâteaux pimentés avec du dal écrasé conservé au réfrigérateur.
Elle ne tarde pas à mettre la main à la pâte pour le déjeuner. Un pilau est au menu. Comme elle n’a pas de pommes de terre, elle utilise des frites surgelées. De la viande est aussi ajoutée au riz. À la requête de ses deux enfants et de son époux, elle fera cuire des ailes de poulet croustillantes dans l’après-midi. Pour le dîner : des naans au fromage. Les naans seront appréciés avec une tasse de thé.
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