2 376. C’est le nombre de cas de cybercriminalité qui a été rapporté au Mauritian Cybercrime Online Reporting System (MAUCORS) de janvier à ce jour.
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En 2020 au Parlement, le Premier ministre, Pravind Jugnauth avait indiqué que 2 225 cas de cybercriminalité avaient été rapportés à la Cybercrime Unit de janvier 2015 à octobre 2020. Ce qui représente une hausse de 6,8 % en moins d’un an.
Avec pas moins de 595 cas, le harcèlement en ligne est de plus en plus répandu alors qu’on recense 494 cas de ‘hacking’.
Parmi les autres délits les plus récurrents : les contenus offensants qui se chiffrent à 420 ou encore des cas de fraude et d’escroquerie en ligne qui s’élèvent à 298.
Les victimes peuvent aussi faire l’objet de vol d’identité ou de ‘sextorsion’. Comme cela avait été le cas récemment avec le partage des ‘nudes’ sur des sites pornographiques et sur l’application Telegram. D’où la proposition d’introduire le Cybersecurity et Cybercrime Bill. A travers ce projet de loi, le gouvernement propose un nouvel arsenal légal et des sanctions plus sévères contre des faux profils, fraudes, extorsion, cyberharcèlement, entre autres. Les débats ont déjà débuté au Parlement et se poursuivront le 16 novembre prochain.
Pas moins de 11 nouvelles infractions sont définies dans ce projet de loi. Il s’agit de durcir les peines pour les délits qui se multiplient sur Internet, plus particulièrement sur les réseaux sociaux. Les contrevenants risquent jusqu’à 20 ans de prison.
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