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Cybercriminalité : 208 cas enregistrés en un mois

  • Des fausses annonces de vente et d’emploi rapportées 

Les cas de cybercriminalité sont plus en plus fréquents. 208 plaintes ont été faites du 1er au 26 janvier 2022 au Mauritian Cybercrime Online Reporting System (MAUCORS), organisme opérant sous l’égide du ministère des TIC. Selon nos recoupements, plusieurs captures d’écran à caractère pornographique de  Mauriciennes et des fausses annonces de vente et d’emploi ont été récemment rapportées. 

Type d’incidents rapportés entre le 1er et 26 janvier 2022

criminalite

2 815

C’est le nombre de cas qui ont été enregistrés entre janvier et décembre 2021. 

Qui sont ciblés ? 

  • Avec la numérisation des services et le “Work From Home”, les entreprises sont de plus en plus exposées au cyber-risques et cyberattaques. 
  • Les institutions gouvernementales. 
  • Les organisations non gouvernementales. 
  • Les utilisateurs des réseaux sociaux. 
  • Des prédateurs sexuels utilisent des photos/vidéos des femmes pour les vendre. 

Comment se protéger ?

  • Mettre à jour son système d’exploitation et ses logiciels sur son ordinateur. 
  • Utiliser des anti virus. 
  • Opter pour des vérifications pour pouvoir se connecter à un compte. 
  • Éviter d’ouvrir des contenus non-protégés 
  • Utiliser un mot de passe fort et différent pour chaque compte.
  • Protéger les données et sauvegarder les fichiers.
  • Il faut une bonne gouvernance de la sécurité des systèmes d’information, et aussi disposer d’un service opérationnel de surveillance 24x7 pour les entreprises. 

Comment les cyber criminels s’y prennent-ils ?

  • Ils mettent en vente des « bitcoins » en utilisant des photos et des témoignages des ministres et des directeurs.
  • Certaines personnes escroquent les boutiques en ligne avec des fausses annonces de vente et de livraison. À travers un sms ou message WhatsApp, ces escrocs se font passer pour des services de livraison, demandant des informations personnelles comme le compte de la victime et les détails de sa carte de crédit en prétendant de faire la livraison des colis. Leur but est  d’escroquer les victimes ou accéder à leurs comptes bancaires pour voler de l’argent. 
  • Des fausses annonces de bourses d’éducation et d’emploi à l’étranger pour attirer les jeunes. 

Méfiez-vous ? 

Les cybercriminels utilisent les réseaux sociaux pour identifier les victimes et voler leurs informations personnelles. En se faisant passer pour un ami en ligne, un fraudeur pourrait vous inciter à envoyer de l’argent. À noter que des cas fréquents de spam robo calls sur WhatsApp et Viber et de fausses alertes de flash sales ont été notés sur divers réseaux sociaux. 

Infos pratiques 

Pour une victime de cybercriminalité, la personne doit impérativement rapporter le cas sur le site du MAUCORS https://maucors.govmu.org/maucors/ en cliquant sur l’onglet Reporting. Une fois la plainte déposée, la victime recevra un numéro de plainte et l’organisme fera le suivi sur ce cas. 

« Chaque cas de cybercriminalité est différent ainsi que leur méthodologie. Des fois, nous avons besoin de l’intervention de la police, dépendant de la gravité du délit », indique-t-on. 

D’ores et déjà, certains cas impliquant des « third parties », comme Google et Facebook, nécessitent plus de temps pour faire des analyses et cela dépend entièrement des entreprises internationales pour mener des recherches. Pour certains cas de cybercriminalité, elles doivent faire leur propre enquête et ensuite revenir vers CERT-MU / National Computer Board, fait-on comprendre.

 

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