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Cybercrime - Le présumé pervers arrêté : «Monn fer sa par plezir»

Whatsapp Illustration.

Une fillette de 11 ans a été victime de sextorsion. En présence de sa mère, elle a porté plainte à la Cybercrime Unit, le 20 mars. Le suspect lui faisait du chantage et lui demandait d’envoyer des photos nues d’elle. Le suspect arrêté le 22 mars est passé aux aveux.

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 Depuis plus de deux semaines, Prisha (prénom fictif) vivait un calvaire. La fillette de 11 ans était harcelée par un pervers de 36 ans qui se faisait passer pour une jeune fille. Prisha a été piégée par Ramraj Jeerjoodhun issu du Sud.

 Dans une plainte à la Cybercrime Unit, Prisha relate que tout se passait sur le réseau Whatsapp. « J’ai rejoint un groupe sur Whatsapp, un individu du groupe m’a adressé un message en privé. Il se faisait passer pour une jeune fille. Il voulait me forcer à lui envoyer une photo nue de moi. Puis, il m’a adressé une photo de son sexe. »

 La fillette, choquée de cet envoi, a aussitôt cessé de chatter avec l’individu. Ce dernier, un coiffeur, a fait chanter la fillette. « Avoy mwa ankor to bann foto sinon mo pou publie premie foto la lor ban rezo sosial. To lavenir pou gate », a-t-il expliqué. Prisha a fait fi de ces menaces. Ne pouvant supporter davantage cette situation, elle est sortie de son mutisme et a relaté son calvaire à ses parents. Elle a porté plainte en présence de sa mère lundi.

 Après avoir obtenu des renseignements sur le suspect, les limiers de la Cybercrime Unit ont monté une opération mercredi. Ils ont procédé à l’arrestation de Ramraj Jeerjoodhun, un habitant de Rose-Belle. Les enquêteurs ont saisi son téléphone portable. Le suspect a été conduit dans les locaux de la Cybercrime Unit où il a été interrogé. Il est passé aux aveux.

« J’ai eu une invitation sur Whatsapp, j’ai accepté la requête. Monn pass pou enn zen tifi e mo finn dir tifi la avoy ankor fotos. Monn fer sa par plezir », avoue-t-il. Après son interrogatoire, il a comparu devant le tribunal de Mahébourg où il a été inculpé de « breach of computer misuse cybercrime act ». Jeudi, le coiffeur a été libéré après avoir payé une caution de Rs 4 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 35 000.

 

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