Une vidéo circule en ce moment sur les réseaux sociaux. Elle met en scène un groupe d’individus impliqués dans une violente dispute.
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Ces incidents datent du 26 octobre 2016, mais ce n’est que depuis quelques jours que la vidéo filmée par une caméra de surveillance a été diffusée sur la Toile.
La scène se déroule au marché de Curepipe. Il était alors aux alentours de 16h10.
On peut voir dans la vidéo deux hommes qui s’approchent d’un « marchand de roti ». S’ensuivent des échanges verbaux.
Puis, une violente dispute a éclaté. Il y a eu des échanges de coups et l’utilisation des armes blanches.
Ces incidents ont fait trois blessés, dont le « marchand de roti ». Il s’agit de Sakir Hossenally alias Rozario et de ses deux fils Yass et Abasse. Ces derniers affirment qu’ils se sont munis d’un Police Form 58 pour recevoir des soins à l’hôpital Victoria et ont déposé plainte contre leurs agresseurs au poste de police de Curepipe.
Ces incidents ont pour toile de fond une affaire de parking et aussi des propos jugés inappropriés à l’égard des victimes.
Les deux suspects qui sont marchands ambulants et qui travaillent non loin du marché de Curepipe, dont Abdool Maurub, 33 ans, ont été interpellés par la police.
Trois mois après, un nouvel incident impliquant les mêmes protagonistes a éclaté mardi 14 février 2017.
Cette fois-ci, ce sont les deux marchands ambulants qui ont été grièvement blessés sur le parking devant le marché de Curepipe. Ils ont été agressés au sabre et à coups de barre de fer. Des membres de la famille Hossenally sont soupçonnés de les avoir attaqués. Mais ces derniers disent avoir été également agressés lors de ces incidents. Ils disent avoir fait une entrée à la police.
Quant aux deux colporteurs, ils sont actuellement hospitalisés. Ils n’ont pas encore donné leur déposition à la police.
Abasse Hossenally allègue que les deux colporteurs ont tenté d’agresser ses proches et lui-même et qu’ils n’ont fait que de se défendre. Il explique au Défi Quotidien que les deux colporteurs étaient venus le voir un peu plus tôt le jour des nouveaux incidents pour lui demander de retirer leur plainte à la police par rapport aux incidents survenus en octobre 2016.
«Je leur ai dit que j’ai laissé le soin à la police de faire son enquête. Ils étaient vexés et nous ont menacés. Le deux sont venus à nouveau pour m’insulter et m’agresser dans l’après-midi. Mes fils et d’autres proches ont dû se défendre. Nous avions déjà remis une vidéo à la police depuis octobre 2016 pour démontrer comment nous avions été agressés et insultés, mais rien n’a été fait», déplore Abasse Hossenally.
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