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Culture vivrière : les pluies ont affecté plus de 50 % des plantations de légumes

Une première évaluation de la Small Planters' Association indique qu’un peu plus de 50 % des plantations des légumes ont été affectées par les pluies diluviennes 

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Les pertes sont plus conséquentes à Roches-Noires et Rivière-du-Rempart. « Outre des plantules et des légumes fins qui ont été gravement touchés, des fertilisants et des terres arables ont été emportés par l’eau pluviale », fait observer le secrétaire de l’association, Kreepalloo Sunghoon. 

Il estime qu’une première évaluation globale des pertes subies par les planteurs sera connue d’ici la semaine prochaine. 

Il ajoute que l’eau commence à s’accumuler dans plusieurs régions du nord, mais qu’il faut attendre quelques jours pour savoir si les légumes peuvent être sauvés. Il cite notamment les carottes. Il fait appel aux autorités pour qu’elles n’importent pas les légumes tout de suite, afin de ne pas pénaliser les producteurs locaux. 

Il plaide aussi pour que les autorités mettent des tracteurs, des fertilisants et d’autres facilités à la disposition des petits planteurs. C’est pour qu’ils relancent au plus vite leurs activités. Il souhaite que ces derniers aient des vouchers afin qu’ils puissent acheter des semences de leurs choix. « Cette démarche va aussi éviter qu’il y ait une surproduction d’un même légume sur le marché », dit-il. Il prévoit une hausse des prix des légumes, dans les jours à venir. 

La Chambre d’Agriculture indique que 50 % des cultures sont endommagées à Plaine-Sophie par des accumulations d’eau. Elles comprennent le chou, le haricot et les herbes fines. De plus avec l’accumulation d’eau, les tiges des plantes peuvent pourrir ou attraper des maladies fongiques. C’est une évaluation provisoire. 

Certaines parcelles sous culture d’aubergines et de chou-fleur ont été très affectées par de grosses accumulations d’eau. Les plants d’aubergines sont couchés. Les cultures de chou-fleur en interligne de l’aubergine sont détruites et il n’y aura pas de récolte. Idem pour les semences de lalo qui risquent de pourrir. 

« Avec l’accumulation d’eau, les tiges des plants peuvent pourrir ou attraper des maladies fongiques. Des collaborateurs qui assurent le suivi estiment que des sessions de sensibilisation doivent impérativement reprendre sur la préparation des sols. Elles couvriront aussi les systèmes d’évacuation de l’eau et la plantation sur des ‘raised beds’ », a conclu Jacqueline Sauzier, secrétaire générale de la Chambre d’Agriculture. 

 

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