Critiques émises : l’Agricultural Marketing Board roule sans directeur général

L’Agricultural Marketing Board fonctionne sans directeur général depuis février 2018. Celui qui en assumait les fonctions par intérim a repris son ancien poste. Dans la hiérarchie, ce n’est pas le plus ancien employé qui le remplace mais quelqu’un en-dessous de son grade. Une situation que certains qualifient d’anormale.

C’est Shameem Jeehoo qui a assumé l’intérim au poste de directeur général pendant un an, plus précisément en 2015. L’Agricultural Marketing Board (AMB) a par la suite lancé un appel à candidatures. Shameem Jeehoo a été retenu pour le poste qu’il a occupé, sur une base contractuelle, pendant deux ans, soit de 2016 à 2018. En février dernier, son contrat à durée déterminée est arrivé à échéance. Il a donc repris son ancien poste de directeur technique.

Lorsque l’idée de démissionner de son poste permanent pour occuper des fonctions sous contrat en tant que directeur général de l’organisme a surgi, Shameem Jeehoo a refusé. Il était hors de question pour lui de laisser un emploi permanent pour un poste sur une base contractuelle.

L’AMB a une nouvelle fois lancé un appel à candidatures, mais il n’y a pas eu de candidat. Techniquement, c’était Shameem Jeehoo qui devait de nouveau occuper le poste de directeur général par intérim. Sauf que c’est quelqu’un qui travaille sous lui qui assure la suppléance. Il s’agit de Beny Ramcharan, qui a occupé le poste de Trade and Marketing Officer. Ce dernier est l’Assistant General Manager et assumera ces fonctions pendant une année.

Au sein de l’organisme, certains qualifient cette situation d’anormale. Ils disent que c’est Shameem Jeehoo qui est le plus ancien et que hiérarchiquement, c’est lui qui aurait dû occuper ces fonctions. Le poste de directeur général à l’AMB n’est pas permanent mais sur une base contractuelle. Du temps où Shameem Jeehoo assumait l’intérim, la réserve d’argent en banque au sein de l’organisme est passée à Rs 500 millions, contre Rs 140 millions en 2014.