Live News

Cristelle : «Mo santi mwa an danze, li kapav fer le pir»

La femme de 27 ans a eu le visage tailladé.

Elle ne sait plus à quel saint se vouer. Cristelle (prénom modifié), 27 ans, dit vivre dans la peur. Suite à une agression au sabre par son époux le 18 décembre 2022, elle a décidé de quitter le toit conjugal avec ses deux enfants, âgés de sept et 10 ans. Mais elle déplore que son agresseur n’a reçu qu’un simple « warning » de la police.

Cristelle a cumulé les problèmes de violence conjugale depuis plusieurs mois. Bénéficiaire d’un ordre de protection, elle affirme que Ryan (prénom modifié), son époux avec qui elle est séparée, ne s’est pourtant pas ravisé. Mère de deux enfants, Cristelle explique que le père fait des va-et-vient pour venir voir les petits. « Mo pa priv li de so bann zanfan, me sak fwa li servi sa lokasion la pou tap mwa ». Dans la soirée du samedi 17 décembre, Cristelle l’avait invité à une fête familiale. « Sa zour la nou ti pe riye danse tou. Me li ti zalou akoz nou finn danse ek tiena kamarad mo frer… », relate-t-elle.

Publicité

N’ayant guère apprécié que Cristelle ait échangé quelques pas de danse avec un ami de son frère, l’époux s’est mis à infliger des coups de sabre à sa femme. Alors que le frère et l’ami ont voulu s’interposer, ils ont également subi de légères blessures. Son forfait commis, Ryan a quitté les lieux. Après avoir alerté la police, Cristelle a reçu des soins à l’hôpital.

Cristelle explique avoir connu Ryan il y a environ 13 ans. Après trois premières années, où tout était au beau fixe, Cristelle raconte avoir décidé de passer à l’étape supérieure en 2010. « Nou ti desid pou koumans reste ansam ». Mais après quelques mois, Cristelle dit avoir aperçu le véritable visage de son mari. À plusieurs reprises, elle raconte avoir sollicité l’aide de la police après des cas de brutalité. Mais Ryan revenait à de meilleurs sentiments et promettait une vie meilleure. Désormais, Cristelle se dit déterminée. « Sa fwa la mo nepli kapav, monn fatigue donn sans, pardone ». Elle déplore qu’à chaque fois, la police n’a fait que donner un « warning » à Ryan.

« Mo panse li kapav fer plis ziska tir mo lavi… »

La mère de famille dit réclamer que justice soit faite. « Li ti kapav touy mwa ar sa sab la… ». Depuis, elle explique craindre les menaces de Ryan. « Li dir si mo kit li, li pou met mark ek mwa… Sa mo panse li kapav fer plis ziska tir mo lavi ».

 

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !