Special Squad, nouvelle unité de renseignements, prévention et détection de la force policière, a frappé un grand coup en mettant hors d’état de nuire trois malfrats faisant partie d’un gang qui sévit dans le Sud.
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Les trois malfrats, armés de sabres, se rendaient en voiture à une réunion politique nocturne qui se tenait dans la région de Quatre-Bornes lorsqu’ils ont été interceptés par la Special Squad. Soumis à un interrogatoire serré, ils ont révélé qu’ils faisaient partie du gang du Sud. Après leur arrestation, ils ont été présentés devant un magistrat des Plaines-Wilhems pour leur remise en liberté conditionnelle.
Composée de six policiers affectés au Emergency Response Service (ERS), cette escouade a élucidé jusqu’ici une quarantaine de cas liés à des vols à la tire, vols à l’arraché, et a aussi procédé à des saisies de drogue.
Special Squad est entrée en action après Tornado, et Rottweiler. Cette troisième équipe mène des patrouilles dans les quatre points du pays. L’initiative derrière la mise sur pied de cette escouade additionnelle, avancent des hauts gradés basés aux casernes centrales, est d’assurer une vigilance accrue à travers le pays. D’ailleurs, soulignent-ils, les éléments qui font partie du Special Squad sont la plupart du temps en civil et opèrent le jour comme la nuit à sur quatre roues, ou encore, à motocyclettes.
« La création de ces escouades particulières est une décision du Commissaire de police, Mario Nobin. Le but est de contribuer au combat contre la criminalité d’une façon significative. C’est-à-dire une vigilance accrue aux quatre points cardinaux du pays. Dans la pratique, les policiers qui ont été sélectionnés ne se trouvent sous aucune juridiction et opèrent sur tous les fronts. Que ce soit les cas de vols, drogue, ou encore la contrefaçon de permis de conduire et d’autres documents importants, etc. »
Dans le courant du mois dernier, les officiers de l’unité ont mené une opération qui a abouti à la saisie de plusieurs pousses de plants de cannabis cachés dans un champ de canne situé non loin du Bagatelle dam. Il y a quelques jours, les policiers ont aussi mis la main sur une certaine quantité d’héroïne qui se trouvait sur un individu.
« Les éléments du Special Squad ont également le feu vert pour réclamer des renforts, que ce soit au niveau de la Special Supporting Unit (SSU), l’Adsu, la CID, ou encore au niveau des commandos de la Special Mobile Force (SMF) lors des interventions », expliquent les proches du dossier.
Sollicité au téléphone par Le Défi Quotidien, la cellule de presse de la police (Police Press Office) déclare que « des escouades sont mises sur pied dépendant des circonstances et de la situation ». Les policiers, souligne le responsable de la cellule de presse, peuvent être en civil tout comme ils peuvent être en uniforme dépendant des opérations. « Les escouades qui sont mises sur pied font partie de nos stratégies. Par exemple, s’il y a divers cas de vols, ou encore une prolifération de drogue, des éléments seront appelés à apporter leur soutient en tenue civile. Des opérations seront menées en vue d’arrêter le, ou les, coupable (s). Cette exercice sera possible de part une analyse du taux de criminalité dans les diverses régions du pays », précise l’inspecteur Shiva Coothen.
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