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Crime et adultère : le DPP fustige un anachronisme juridique

La loi prévoit des peines sévères pour ceux qui assassinent leur époux.

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Mais certains peuvent néanmoins s’en sortir avec des peines moins sévères en vertu de l’article 242 du Code pénal mauricien, qui prévoit que l’assassinat d’un conjoint est excusable lorsque pris en flagrant délit d’adultère.

Un anachronisme juridique que dénonce le Senior Counsel Satyajit Boolell, Directeur des poursuites publiques (DPP). Me Satyajit Boolell y consacre un article dans sa dernière newsletter publiée par son bureau le jeudi 10 août. Il constate que le Code pénal mauricien contient une indulgence injustifiée dans les cas d’homicide liés aux infidélités sexuelles.

Bien que le Code pénal mauricien ne définisse pas l’adultère, Me Satyajit Boolell conclut que l’époux meurtrier s’en sortira avec une peine d’emprisonnement de 10 jours à 10 ans. « C’est une situation inacceptable car la peine maximale aurait dû être de 60 ans pour des cas de meurtre ou d’assassinat », écrit le Senior Counsel.

 

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