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Cri du coeur d’une mère : Leandra veut un toit pour son fils mourant

Une jeune mère voudrait offrir des derniers jours dignes à son benjamin malade et condamné par les médecins. Elle n’a pas de maison et voudrait avoir un toit pour son fils.

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Leandra avait 17 ans quand elle est tombée enceinte pour la première fois. Son aînée est âgée de 6 ans. Trois autres enfants ont suivi, âgés aujourd’hui de
4 ans, 2 ans et 8 mois respectivement.

À 23 ans, cette mère célibataire élève seule ses quatre enfants. Leandra est une femme malheureuse, abandonnée par les pères de ses enfants. Il y a un drame encore plus profond qui affecte la famille. Le bébé de Leandra est sévèrement handicapé et les médecins lui donne moins d’un an à vivre.

Le souhait de la jeune femme, c’est d’avoir une maison avant que son bébé ne meure. « Je voudrais avoir un toit à moi où mon fils puisse passer ses derniers jours. S’il meurt, je voudrais que ce soit chez lui », déclare-t-elle.

Leandra et ses quatre enfants vivent dans une seule pièce, à Bambous. Ils n’ont pas de lits et dorment sur deux morceaux d’éponge posés à même le sol.

« Ma mère m’a cédé cette chambre jusqu’à ce que je trouve une maison », déclare la jeune femme. Si sa mère ne lui demande pas de contribuer à la location, elle doit partager la maison – qui compte une chambre à coucher, un salon, une cuisine, des toilettes et une salle de bains – avec neuf personnes. Car les trois frères de Leandra vivent sous le même toit. « Ma mère dort dans la cuisine, mes trois frères dans le salon », dit-elle. Ses frères sont âgés de 27, 20 et 13 ans. Pour ajouter à leur malheur, l’aîné souffre d’épilepsie.

Pour soigner ses enfants, Leandra se débrouille seule. Elle ne perçoit pas de pension pour trois enfants, car on lui aurait demandé de « présenter leur père ». Son premier compagnon a déclaré ses enfants.

Elle raconte qu’il vient les voir une fois l’an. « Quand il vient, il peut me donner jusqu’à Rs 10 000. Puis il s’en va pour revenir après plusieurs mois. Il a refait sa vie. Le père de mon fils de 4 ans a eu une aventure avec moi et il a disparu. »

Erreur de jeunesse

Pour nourrir sa famille, Leandra travaille dans une culture d’oignons. Elle touche environ Rs 300 par journée, mais c’est un travail irrégulier.

Elle paie Rs 400 pour la garderie de son enfant de 2 ans et Rs 400 pour l’école maternelle de son fils de 4 ans. Elle ne paie pas l’eau, mais doit trouver encore Rs 400 pour l’électricité.

Le fardeau de la vie pèse lourd sur les épaules de Leandra. « J’ai commis une erreur de jeunesse, je le regrette. Je suis très malheureuse aujourd’hui, mais je voudrais protéger mes enfants et leur donner une vie meilleure », dit-elle.

Elle est issue d’une famille brisée, son père s’est séparé de sa mère il y a longtemps. Elle confie avoir fait la connaissance de son père tardivement et ne s’entendent pas.

Leandra dit avoir entamé des démarches auprès de la National Empowerment Foundation depuis cinq ans pour obtenir une maison. Elle a rendez-vous avec cet organisme pour discuter de son dossier.

 

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