Cressonville : l’eau est certes revenue mais pas suffisamment

Les doléances des planteurs de Cressonville, à Quatre-Bornes, ne sont pas près de trouver une solution à long terme. Michel est membre de la communauté des planteurs qui, depuis plus de quatre semaines, éprouvent des difficultés avec le système d’irrigation. Le Défi Quotidien avait fait mention de leurs malheurs. « L’approvisionnement en eau était déficient. Ce n’est pas de l’eau potable que nous réclamions, mais de l’eau pour assurer l’irrigation de nos cultures. Sans eau, pas de cultures de légumes. Donc, pas de revenus pour nos familles », confiait ce planteur.

Ce problème d’irrigation était causé par la panne d’une pièce dans une pompe qui sert à puiser l’eau d’un borehole pour alimenter la région. « La Central Wateur Authority (CWA) attend de recevoir une pièce de rechange pour remettre cette pompe en état, indique-t-on du côté du ministère de l’Agro-industrie. La réception de la pièce ne saurait tarder maintenant. »

Entre-temps, les 29 planteurs de Cressonville concernés par ce problème d’eau doivent prendre leur mal en patience. « La fourniture en eau a été rétablie le jeudi 13 octobre. Hélas, les conditions dans lesquelles se fait cette fourniture sont très déplorables et pénibles pour les planteurs, affirme Michel. Nous n’avons droit qu’à une heure d’approvisionnement en eau par jour. Et cela, à une heure qui ne convient à personne, soit entre 11 heures et midi. À cette heure, c’est sous un soleil de plomb qu’il faut travailler. Et n’oubliez pas qu’il s’agit d’irriguer 19 arpents. Une heure pour arroser toute cette superficie, c’est vraiment insuffisant. »

Notre interlocuteur ajoute que « l’année s’achève d’ici deux mois. Notre situation financière n’est guère brillante. Il faudrait que notre approvisionnement en eau passe d’une heure à deux heures quotidiennes. Nous devrons en discuter avec un officier de la CWA au bureau de Rose-Hill ».