Depuis quelques années, les coffee shops poussent comme des champignons à travers le pays. Ces commerces sont spécialisés dans la vente de viennoiseries, de boissons chaudes et d’autres aliments tels que les brunchs, entre autres. Certains Mauriciens se tournent de plus en plus vers les coffee shops pour prendre leur café avant d’aller au bureau et d’autres après les heures de classe.
« Le but principal d’ouvrir un coffee shop est de faire connaître aux Mauriciens la culture et le bienfait du café car les Mauriciens sont plus tournés vers le thé », fait ressortir Émilie Oogarah, responsable du marketing et de la communication à Artisan Coffee, Port-Louis.
Amit Bunjhoo, directeur du Nevada Coffee Bar à Curepipe, indique qu’auparavant il n’y avait pas beaucoup de coffee shops sur l’île. C’est ainsi qu’il a eu l’idée d’investir dans ce créneau. Depuis l’ouverture de son coffee shop il y a cinq ans, dira Amit Bunjhoo, la vente a augmenté de plus de 50 % et il accueille au moins 125 clients par jour. Sa compagnie compte quelque huit employés. Même son de cloche du côté de Artisan Coffee.
« La vente a connu une hausse rapide depuis 2016 et on reçoit plus de 100 clients par semaine », affirme Émilie Oogarah. Cette dernière est rejointe par Dagmar Pop, directrice de Paradieso à Quatre-Bornes. « C’est définitivement un créneau porteur car la vente ne cesse d’augmenter depuis 2014 », souligne-t-il.
Clientèle variée
S’agissant du profil de la clientèle, Émilie Oogarah observe que celle-ci varie. La clientèle du matin, explique-t-elle, est constituée essentiellement d’employés de bureau qui viennent prendre un café ainsi que les viennoiseries tandis que dans la journée, il s’agit de touristes et de particuliers. « On a une clientèle très variée qui comprend aussi des collégiens en grand nombre », ajoute Amit Bunjhoo. Les aliments proposés sont notamment les moelleux cupcakes, le red velvet, les boissons chaudes et fraîches ainsi que d’autres aliments.
Qu’en est-il de la compétition ? « La concurrence nous aide à progresser et à innover », ajoute Amit Bunjhoo. Quant à Dagmar Pop, il note qu’il y a une concurrence saine sur le marché. Cela permet au client d’avoir un plus grand choix et aux petites et moyennes entreprises d’avoir plus d’opportunités. Cela les aide à créer plus d’emplois dans ce secteur. « Chacun a sa place sur ce marché », estime Émilie Oogarah.
Les prix pratiqués
Boissons chaudes : à partir de Rs 75
Viennoiserie : à partir de Rs 25
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