La nouvelle d’un nouveau cas positif sur le plan local depuis le 26 avril s’est répandue comme une traînée de poudre dans l’après-midi du jeudi 12 novembre. Elle a eu l’effet d’une bombe. Si certains gardent leur calme, d’autres paniquent un peu, avec des appréhensions concernant les conséquences sur le plan social et économique.
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Yadav Damree 23 ans, de L’Aventure
« Il y a une certaine crainte, mais il ne faut surtout pas s’affoler. Nous avons bien géré la crise lors de la première vague. je pense que la solution, c’est de garder notre calme et de respecter les consignes sanitaires à la lettre. Nous avons la chance d’avoir une situation plus gérable que les grands pays, où la pandémie gagne du terrain chaque jour. En sus, nous avons déjà une équipe de recherche de contacts. Nous pouvons faire face à cette situation en respectant les mesures de précaution, comme les gestes barrières et le port du masque. Les médias peuvent également être d’une grande aide en informant la population sur les développements, afin qu’elle prenne les précautions nécessaires. »
Feizal Roheemen 42 ans, de Port-Louis
« Personnellement, je me préparais à cela, car les grands pays font face à la pandémie et ce n’est pas quelque chose qui va disparaître d’aussitôt. Il faut se préparer et apprendre à vivre avec toutes les précautions. En sus, le gouvernement doit agir en toute transparence et communiquer les informations au public. »
Shairah Dilmahomed 55 ans, de Port-Louis
« Je suis définitivement affolée, car j’ai des appréhensions par rapport à un deuxième lockdown. Économiquement et socialement, nous avons déjà été très affectés à cause du Covid-19. De ce fait, la crainte qu’il y ait une deuxième vague et les conséquences qui s’en suivront font peur. »
Manoj Boojhawon 51 ans, de Port-Louis
« J’ai une grande crainte par rapport à la possibilité d’un deuxième confinement. Étant entrepreneur, j’ai eu beaucoup de mal à me remettre sur pied. Je déplore la gestion des autorités. Les autorités ont fauté et le peuple payera les pots cassés. »
Brandon 27 ans, de Pointe-aux-Sables
« Nous avons déjà eu une bonne gestion de la situation liée au Covid-19 dans le passé. De ce fait, je pense que nous pourrons encore une fois faire face. Je pense que le gouvernement est prêt pour. »
Ajmeera 29 ans, de Souillac
« Nous n’avons pas eu de cas local depuis le 26 avril. Donc, je pense que le gouvernement a eu assez de temps pour se préparer pour une éventuelle deuxième vague. De ce fait, je ne me fais pas vraiment de souci. »
Ajay 49 ans, de Saint Paul
« Ça ne sent pas bon pour nous. On ne peut cacher notre crainte. La tension est palpable. »
Jacques Petit 63 ans, de Pointe-aux-Sables
« Je ne panique pas, mais je suis conscient qu’on doit redoubler d’efforts en prenant les précautions nécessaires, car il y a eu un relâchement de la part des Mauriciens pendant la longue période, quand Maurice n’avait pas de cas sur le plan local. Il est difficile de vivre avec le Covid-19, mais il faut faire avec. »
Irshad 26 ans, de Port-Louis
« Je crains que des vies soient en danger. Il faut protéger la population, j’espère tout simplement que le gouvernement a un plan sur pied pour éviter la propagation du virus. »
Daneesh 72 ans, de Terre-Rouge
« Je suis optimiste, espérant qu’on n’aura pas d’autres cas au niveau local. Nous avons bien géré le Covid-19 la première fois. Je garde donc espoir dans la gestion du gouvernement, qui a certainement eu amplement le temps de se préparer à une telle éventualité. Il vaut mieux garder son calme au lieu de céder à la panique. Chacun est responsable de respecter les consignes sanitaires pour aider la population. »
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