Le nombre de cas positifs à la COVID-19 explose. Pour voir un chiffre aussi élevé que celui enregistré officiellement par le ministère de la Santé mercredi, il faut remonter au 6 septembre 2021.
Mercredi, le ministère de la Santé a enregistré un record dans le nombre de cas positifs à la COVID-19 pour ces cinq derniers mois.
281 personnes ont été testées positives via des tests PCR dans les hôpitaux et plus de 2 500 par des tests rapides antigènes. Ce sont les chiffres enregistrés dans les cinq hôpitaux régionaux. Cela ne tient pas en compte les tests réalisés à la maison et dans les cliniques. Pour voir des chiffres de contamination aussi élevés, il faut remonter au 6 septembre 2021. 291 personnes avaient été testées positives au coronavirus à travers des tests PCR. Nous étions alors en pleine vague provoquée par le variant Delta.
Mercredi, 83 personnes positives à la COVID-19 ont été admises à l’hôpital vu leur état de santé et 67 autres ont pu regagner leur domicile. Cinq personnes ont pu quitter l’hôpital ENT pour continuer leur traitement dans les hôpitaux régionaux.
Depuis le 4 février, le nombre de tests PCR positifs, annoncé par le ministère de la Santé, tourne, au quotidien, au-dessus de 100 cas et au-dessus de 1 000 cas pour les tests rapides antigènes. Mais, le 11 février dernier, ce chiffre est passé à 215 cas positifs, et le lendemain à 224 cas. Le 14 février, le nombre de tests antigènes positifs enregistrés dans les hôpitaux publics était de 1 827.
Le nombre de personnes admises à l’hôpital ENT est moins élevé que lors de la vague de septembre. Alors qu’il était alors au bord de la saturation, le mardi 15 février, il n’y avait que 13 patients qui y étaient admis (six hommes et sept femmes). Il s’agit ici d’une légère hausse, car le samedi 12 février, neuf patients seulement y étaient sous traitement.
Selon le ministère de la Santé, bien que le taux de cas positifs soit particulièrement élevé, le nombre d’hospitalisations pour des cas graves est beaucoup moins élevé. C’est d’ailleurs ce qu’ont confirmé le Dr Ashwamed Dinassing, directeur de la Santé, et la Dr Kursheed Meethoo-Badulla, Regional Public Health Superintendant lors de l’émission « Au cœur de l’info », sur Radio Plus, lundi. Faut-il s’attendre à une stabilisation ? Pas vraiment. Selon les projections du ministère de la Santé, les chiffres devraient continuer à prendre l’ascenseur pendant quelque temps, avec un pic fin février. « Nous sommes au début de la montée », dira la Dr Meethoo-Badulla.
L’explication de cette nouvelle vague tient en un mot : Omicron. Ce variant, plus contagieux mais moins mortel que le Delta, est omniprésent à Maurice et s’apprête à signer la fin de la présence du Delta. Si le Delta « original », le BA.1, est présent à Maurice, son sous-variant, le BA.2 y est aussi. Et ce dernier est encore plus contagieux que le BA.1. Ceci peut donc expliquer l’explosion du nombre de cas à Maurice.
À titre de référence, Rodrigues, où seul Omicron est présent, a enregistré son premier cas positif le 26 janvier dernier. Mardi, la barre des 6 000 cas y a été largement dépassée. En à peine trois semaines, plus de 12 % de la population de Rodrigues a été infectée. L’île compte trois décès de personnes positives à la COVID-19.
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