Possibilité que des restrictions soient réintroduites
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Le nombre d’admissions à l’hôpital ENT ne cesse d’augmenter ces derniers temps. Si trois semaines de cela, il n’y avait que 10 patients atteints de la Covid-19, en ce moment, pas moins de 24 y sont admis, dont un au sein de l’Intensive Care Unit. Le gouvernement est en train de suivre cette situation de près.
Ce sont majoritairement des personnes non vaccinées ou qui n’ont pas de schéma vaccinal complet qui sont hospitalisées. Au ministère de la Santé, on indique qu’il faut continuer de maintenir les gestes barrières et de redoubler de vigilance, avec la présence du variant Omicron. « Ce sont principalement des personnes qui n’ont pas fait le vaccin qui sont admises dans les hôpitaux. Le gouvernement a mis à la disposition de la population des vaccins, alors les gens doivent le faire », explique un cadre.
Le Dr Soobaraj Sok Appadu, National Covid-19 Coordinator, indique qu’on examine le profil des gens qui sont admis. Ceux-ci sont âgés de plus de 70 ans. « Les vaccins qu’ils ont reçus remontent à plus de huit mois. Ils n’ont pas fait leur ‘booster dose’. Ils se sont fait administrer que deux doses de vaccin ou seulement une dose », dit-il. Ce dernier précise qu’en ce moment, il y a 24 personnes qui sont hospitalisées. « Une personne est admise au sein de l’Intensive Care Unit (ICU) et le reste est au High Dependency Ward », souligne-t-il.
Il invite les gens à se faire inoculer. « C’est quand l’état de santé d’un patient s’est dégradé qu’il vient à l’hôpital ENT. Si les gens font leur vaccin comme le préconise le gouvernement, s’ils sont testés positifs à la Covid-19, ils ne vont pas développer une forme grave de la maladie. C’est prouvé que les vaccins protègent les gens », fait-il ressortir.
Possibilité que des restrictions soient réintroduites
Dans une déclaration au Défi Quotidien, le ministre de la Santé et du bien-être, le Dr Kailesh Jagutpal, confirme qu’il y a des possibilités que des restrictions sanitaires soient réintroduites. Cela, en raison de la hausse du nombre de cas positifs dans le pays. « La situation est en train d’être suivie de très près au niveau du gouvernement. ‘Nou pou mintenir seki nounn fer’. La recrudescence des cas positifs est une chose, mais les patients qui sont admis, c’en est une autre. La majorité sont non-vaccinés ou vaccinés partiellement et souffrent de comorbidités. Quand on parle de vaccination, cela inclut la ‘booster dose’. Nous devons faire en sorte de protéger la population », déclare-t-il.
Les gestes sanitaires sont capitaux
Mais comment expliquer cette augmentation dans le nombre de cas positifs ? La transmission, fait ressortir le ministre de la Santé, est toujours présente au sein de la population et ne s’arrêtera pas. Mais à la suite du changement de saison, poursuit-il, le nombre de cas positifs pourrait grimper. « Imaginez un individu non vacciné, testé positif à la Covid-19 et à la grippe saisonnière, souffrant de comorbidités. C’est clair que la personne sera débalancée et les résultats seront très sérieux. C’est la raison pour laquelle le vaccin contre la Covid-19 ainsi que le maintien des gestes sanitaires sont d’une importance capitale », conclut-il.
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