Au niveau des autorités, on soutient « faire de son mieux » pour gérer la situation. « Certaines personnes ne réalisent pas qu’en ne prenant pas les précautions, le nombre de contaminations et de ceux qui développent des formes sévères de la maladie va augmenter, mettant le système de santé à rude épreuve. On a vu le relâchement depuis le week-end dernier avec de nombreuses personnes qui se sont rendues à la plage, à des fêtes, à des mariages. Le hic, c’est le non-respect des règles sanitaires, comme le port du masque et la distanciation sociale », déplore une source.
On met l’accent sur le fait que la transmission est rapide dans les espaces peu aérés. Toutefois, même sur la plage, on peut contracter le virus, surtout si on passe beaucoup de temps avec des personnes infectées. « C’est une infective dose, un peu comme pour la cigarette, où on reçoit une petite dose, même si on ne fume pas. Si la salle est petite, le virus se propage plus rapidement. Si on est dehors, le risque est toujours là, si on est longuement exposé à une personne asymptomatique », précise-t-on.
Notre source souligne que la vaccination reste de mise. « Il est recommandé de se faire vacciner des deux doses et la booster dose est également conseillée. Peu importe le vaccin qu’on a à Maurice, c’est mieux que rien. Puis, il faut comprendre que ce n’est pas parce qu’on est vacciné qu’on doit faire preuve de relâchement et faire fi des consignes sanitaires. Le nombre de cas positifs et de décès prend une proportion alarmante pour un petit pays comme Maurice », conclut notre source.
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