COVID-19 - Cliniques privées : visiteurs et patients soumis au dépistage 

Afin d’aider à mitiger la propagation de la COVID-19, les cliniques privées ont pris une batterie de mesures. L’une d’elles est de soumettre à la fois les patients et les visiteurs à un dépistage. La mesure varie d’un établissement à l’autre.  Cela comprend des tests rapides de COVID-19 : le prélèvement sanguin pour la recherche d’anticorps dirigés contre le virus ou le prélèvement nasal pour la recherche d’antigènes. Dans certains cas, c’est le test PCR qui est mené. Quant au prix, il varie lui aussi d’un établissement à l’autre, dépendant du test disponible. 

Le Dr Dawood Oaris, président de l’Association des cliniques privées, indique toutefois qu’un assouplissement du protocole est en cours au vu de l’amélioration de la situation de la COVID-19 à Maurice. Il ajoute que chaque clinique a adopté son propre protocole pour ne pas avoir de cas positif en son sein et être contrainte de fermer temporairement les portes, comme cela a été le cas pour la clinique Muller.  Cet établissement a dû temporairement fermer ses portes après le dépistage d’un patient testé positif à la COVID-19 et la mise en quarantaine d’une bonne partie de son personnel. Mais la clinique devrait bientôt rouvrir ses portes, selon nos renseignements. 

Le protocole sanitaire varie également d’un établissement à l’autre, en fonction de la disposition des salles de consultation pour les patients ambulatoires (Outpatients). Pour ce qui est des patients qui doivent être admis, le dépistage s’adresse surtout à ceux qui doivent subir une intervention chirurgicale et qui doivent aller au département de gynécologie. Autre mesure : un seul visiteur est autorisé par patient. Mais là aussi cela dépend des établissements. Mais dans tous les établissements, patients et visiteurs sont tenus de respecter les gestes barrières, insiste le Dr Oaris. 
« Aucun cas positif de COVID-19 n’a été détecté jusqu’à présent depuis que ces mesures ont été prises », se réjouit-il. Il précise que ces protocoles sont appelés à évoluer en fonction de la situation de la COVID-19 à Maurice et quand le pays sera en déconfinement total.