La population est en colère, affirme le leader de l’opposition. Arvin Boolell intervenait à l’Assemblée nationale, dans l’après-midi de ce mercredi 13 mai, dans le sillage des débats entourant les 'Covid-19 Bill' et 'Quarantine Bill.'
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« Beware of a popular tsunami » a martelé Arvin Boolell , ou encore «Beware of social chaos».
Selon le leader de l’opposition, les jours de ce gouvernement sont comptés.
Et de souligner que tout le monde doit faire des sacrifices en ce temps de crise et que le fardeau doit être partagé. Le gouvernement doit aider ceux qui se trouvent au plus bas de l’échelle, prévient-il. Arvin Boolell précise que la roupie est en dépréciation et que l’écart entre riches et pauvres va encore se creuser.
Il demande ainsi au gouvernement de communiquer avec la population, d'être à son écoute : « convey message », « let people voice their feelings », insiste Arvin Boolell.
Lors de son discours, le leader de l’opposition a également exhorté le gouvernement à ne pas faire peur en brandissant un scénario apocalyptique. « La peur ne doit pas être instaurée », dit-il.
«Those who subscribe to the provisions of this bill are making a big mistake ».
Et Arvin Boolell de souligner que certains députés du côté de la majorité sont tourmentés. Car s'ils soutiennent ce projet de loi, ils s'écartent de leurs principes : « I’m not going to drop the names but they know who they are ».
Le leader de l’opposition s’est également prononcé sur les amendes qui sont passées à Rs 200 000 et Rs 500 000. Des pénalités « disproportionnées », dit-il. Car, rappelle Arvind Boolell, « this is a democratic country and not a police state ».
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