« Je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que nous aurions dû lever le couvre-feu sanitaire ou encore autoriser les gens à circuler. Car, le danger est là ». C’est la réponse du Premier ministre, ce mardi 5 mai, à une question du leader du Mouvement militant mauricien (MMM), Paul Bérenger, sur l'extension du couvre-feu sanitaire. Ceci, qui devrait prendre fin le 4 mai, a été étendu au 1er juin.
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C’était lors des questions supplémentaires à la Private Notice Question (PNQ) à l’Assemblée nationale. Laquelle était axée sur le Covid-19. Après l’intervention du leader de l’opposition, Arvin Boolell, Paul Bérenger en a profité à la dernière minute pour interpeller Pravind Jugnauth en lui demandant s'il trouvait normal de demander à la population de « res lakaz obligatwar », et ce, pour cinq semaines. Le leader du MMM a brandi l’exemple des Seychelles, qui étaient placées en confinement depuis le 8 avril, et en sont sorties hier, vu qu’aucun nouveau cas positif du virus n’y avait été recensé.
Répondant à cette question, le Premier ministre a invoqué l'argument qu’il y a toujours des gens qui ne réalisent pas le danger que représente le Covid-19. Et, que « the most effective way to fight it is the lockdown : res lakaz ». Car, la priorité demeure la sécurité de la santé de tout un chacun.
« On doit consentir à des sacrifices pour cette période. (…) On autorise graduellement la reprise d'un certain nombre d’activités. (...) Prenons l’exemple de Singapour, ainsi que d’autres pays qui ont recommencé leurs activités après avoir noté une amélioration dans la situation : ils ont dû faire face à une seconde vague de Covid-19. Une situation que nous ne voulons pas voir se produire à Maurice », fait comprendre le Premier ministre.
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