Situation sanitaire oblige, le début du troisième trimestre, l’année prochaine, sera marqué par le maintien des cours en ligne et télévisés. Toutefois, à partir du 2 février, les élèves des Grades 9, 9+, 11 et 13 retrouveront, eux, le chemin de l’école. Autre changement : le programme d’études des élèves des Grades 5, 6 et 9 et 9+ a été allégé. Comment parents et pédagogues accueillent-ils ces décisions du ministère de l’Éducation ?
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Bhojeparsad Jugdamby, président de l’UPSEE : « Il faut plus de précisions »
Il dit être dans le flou. Bhojeparsad Jugdamby demande une communication plus détaillée sur la reprise des classes pour les Grades 9, 9+, 11 et 13 en février prochain. « Il faut établir quels enseignants dispenseront des cours en ligne et lesquels devront assurer les cours à l’école », dit le président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE). Cela, afin de respecter le protocole sanitaire et minimiser les risques de transmission du virus. L’UPSEE compte écrire à la ministre de l’Éducation pour plus de précisions.
Vinod Seegum, président de la GTU : « Les cours télévisés ont porté leurs fruits »
Il n’y avait pas d’autre choix que de garder les écoles fermées, surtout avec la présence du nouveau variant Omicron. « Il y va de la sécurité sanitaire des élèves, enseignants et non-enseignants. Nous accueillons cette décision favorablement en espérant que la situation s’améliorera en janvier », affirme Vinod Seegum, président de la GTU.
Il estime que la continuité de l’éducation primaire sera assurée par le biais de cours télévisés professionnalisés et mieux travaillés. « Les enseignants ont acquis de l’expérience en matière de réalisation de vidéos depuis le premier confinement. Aujourd’hui, ils ont à leur disposition un studio au siège du MIE pour un rendu plus professionnel », fait-il valoir.
Vinod Seegum souligne que ces cours ont porté leurs fruits lors des derniers examens du Primary School Achievement Certificate. « Les élèves ont pu mieux se concentrer dans leurs études à la maison. Cela demande une collaboration entre parents, élèves et enseignants. »
Le président de la GTU salue, d’autre part, la distribution de « Learning packs » aux parents des élèves du primaire. « Selon les premières informations que nous avons reçues du ministère, les enseignants seront amenés à préparer des travaux, notes et ‘guidelines’ pour les enfants. »
Laila Bhujun, parent d’élève : « Il faut alléger le ‘syllabus’ »
Mère de deux enfants des Grades 9 et 11, Laila Bhujun salue le fait que les classes se tiendront en présence à partir du 2 février pour les Grades 9, 9+, 11 et 13. « Je pense que c’est nécessaire pour ces enfants de reprendre l’école normalement car ils ont des examens importants et un ‘syllabus’ à compléter. »
Elle plaide cependant pour un allègement du programme d’études. « Il faut selon moi ne pas surcharger les élèves mais plutôt faire preuve de compréhension. »
Ridhima, parent d’élève : « Les cours télévisés ne permettent pas la continuité »
Ridhima, mère de deux enfants en Grades 4 et 7, a un avis tranché sur le maintien des classes à distance. « Les cours télévisés ne sont pas assez avancés pour permettre la continuité », lance-t-elle.
Elle confie que des enseignants de sa fille, qui est en primaire, ont pris l’initiative de garder contact et de dispenser des cours en ligne. « J’apprécie le dévouement de ces enseignants. Toutefois, ce n’est pas le cas pour toutes les classes. Je m’inquiète par rapport aux classes qu’elle perdra. »
Du reste, ajoute la mère de famille, les classes en ligne nécessitent des ressources telles qu’une connexion Internet, un ordinateur, un smartphone ou autre outil. « Malheureusement, plusieurs parents n’ont pas les moyens de se procurer un ordinateur portable ou une tablette pour leurs enfants. Maintenir les cours en ligne pénalise davantage cette catégorie d’élèves. »
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