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Cour suprême : débats en mars 2020 sur une plainte de Navin Ramgoolam

Navin Ramgoolam Navin Ramgoolam devra encore patienter.

Le mardi 28 mai, il y a eu une audience devant la Cour suprême, dans le cadre de la plainte pour dommages, logée par Navin Ramgoolam. C’était devant la Master and Registrar, Ratna Seetohul-Toolsee et son adjointe, la Deputy Master Johan Moutou-Leckning.

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L’ex-Premier ministre réclame Rs 225 millions de dommages conjointement à l’État, au commissaire de police Mario Nobin et à l’assistant-commissaire de police Heman Jangi. Les trois sont cités comme défendeurs dans l’affaire.

Dans sa plainte, Navin Ramgoolam relate les difficultés auxquelles il fait face depuis qu’il a été arrêté pour la première fois, le 6 février 2015, par le Central Criminal Investigation Department. Cela, après la perquisition de ses résidences à la rue Desforges et à River Walk et la saisie de ses biens, dont les coffres-forts contenant des devises pour un montant total de Rs 220 millions. Il ajoute avoir été arrêté à plusieurs reprises par la suite.

Les défendeurs, représentés par Me Sureka Angad, Principal State Attorney, ont présenté une motion préliminaire. Elle invite la cour à rejeter la plainte de Navin Ramgoolam. Parce qu’elle ne présenterait aucune cause à défendre.  Les débats sur cette motion auront lieu le 5 mars 2020.

Navin Ramgoolam a cherché à avoir des détails sur les demandes d’entraide judiciaire entreprises par la police pour identifier la source des devises étrangères saisies en  sa résidence. L’État a répondu que « les demandes, émanant de l’autorité centrale de Maurice, sont des communications privilégiées avec des États étrangers et ne peuvent être divulguées ».

 

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