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Cour internationale de Justice - Chagos : le gouvernement enclenche les procédures

Les Britanniques ont reporté à janvier 2017 la seconde réunion qui était prévue, à la mi-décembre, entre eux et le gouvernement mauricien sur le dossier Chagos.

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Fini les discussions ? Au vu des derniers développements dans le dossier Chagos, le gouvernement mauricien a décidé d’enclencher le processus pour que la résolution portant sur la « demande d’avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur les effets juridiques de la séparation de l’archipel des Chagos de Maurice en 1965 » soit débattue devant l’Assemblée générale des Nations unies.

D’un commun accord avec les Britanniques, Maurice avait accepté de laisser place aux discussions dans l’espoir de trouver une issue d’ici juillet 2017, avant d’aller vers cette option. Toutefois, l’action britannique, il y a deux semaines, a fait changer d’avis à Port-Louis. Le gouvernement mauricien a donc informé les Nations unies de ses intentions.

« Ce que les Britanniques cherchent à faire est clair. Ils nous ont montré la direction qu’ils veulent emprunter, alors nous allons de l’avant avec notre action », affirme une source proche du dossier.

Les parties mauricienne et britannique devaient se rencontrer une seconde fois, à la mi-décembre, pour discuter de l’archipel des Chagos. Sauf que la semaine dernière, les Britanniques ont repoussé à janvier prochain la rencontre qui devait se tenir à Londres. « Avec les derniers développements, tout est remis en cause. Il se pourrait bien qu’il n’y ait aucune rencontre du tout », confie notre source. Se dirige-t-on vers une rupture du dialogue entre le Royaume-Uni et Maurice ?

À la mi-novembre, le Parlement britannique avait annoncé son intention d’offrir une compensation d’environ Rs 2 milliards – étalée sur dix ans – aux Chagossiens, à renouveler le bail des Américains sur Diego Garcia jusqu’à 2036 et de ne permettre à aucun Chagossien de retourner sur l’archipel. L’annonce a eu l’effet d’une douche froide à Port-Louis.

Le lendemain, le gouvernement avait émis un communiqué où il exprimait sa colère : « Alors qu’une compensation pourrait soulager les Chagossiens, aucune somme et aucune excuse publique de la Grande-Bretagne ne pourraient rendre légal ce qui est illégal. » Le gouvernement avait soutenu que l’archipel a toujours été partie intégrante du territoire mauricien. Pour le gouvernement, les décisions « unilatérales » prises par le Royaume-uni sont totalement illégales.

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