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Cour intermédiaire : un couple poursuivi pour avoir géré une maison close

police de curepipe Les policiers de Curepipe ont effectué une perquisition au Spa.

Un couple se retrouve face à un procès au pénal devant la cour intermédiaire. L’époux, 42 ans, est poursuivi pour avoir tenu une maison close. Son épouse, âgée de 30 ans, est accusée d’avoir géré cette maison de prostitution. Le couple a plaidé non coupable et réfuté les accusations portées contre eux.

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Un couple, domicilié à Phoenix, se retrouve au box des accusés en cour intermédiaire. L’époux est accusé d’avoir tenu une maison close et son épouse est accusée de l’avoir gérée. Au moment des faits, le 29 juin 2011, la femme était propriétaire d’un spa à St-Paul, Phoenix. Le couple a plaidé non coupable. Il est défendu par Me Ravi Rutnah. La poursuite, elle, est assurée par le Police prosecutor, l’inspecteur Jeewon.

À l’appel du procès devant le magistrat Sachin Boodhoo, un Health Inspector de la mairie de Vacoas/Phoenix a expliqué que le couple a obtenu un permis pour tenir un Spa pour une période d’un an, soit du 1er janvier au 31 décembre 2011. Il a soutenu, lors de son contre-interrogatoire par la défense, qu’il n’y a eu aucune plainte déposée contre le spa à la mairie de Vacoas/Phoenix pour activités illicites.

Perquisition

Ensuite, le constable Ramgoolam a produit et lu les dépositions de l’époux qui a expliqué avoir loué le bâtiment où se trouve le spa qui est géré par son épouse. Il a déclaré avoir effectué des rénovations du Spa. Au début, a-t-il dit, il n’y avait pas de caméras, elles ont été placées après.

L’époux a raconté que le 29 juin 2011, la police a effectué une perquisition au spa, suite à une plainte déposée par le propriétaire du bâtiment, ce qui a mené à l’arrestation de la gérante et de deux employées.  « Mo pa konn narnie ladan », maintient l’époux. Il a également réfuté les allégations qui indiquaient que le spa était utilisé comme maison close, pour des « services en plis ». L’époux a répliqué que c’était complètement faux.

La policière Harrisson, elle, a produit et lu les dépositions de l’épouse. Cette dernière a expliqué qu’elle avait trois employées et a nié catégoriquement que la police avait trouvé un préservatif dans une poubelle et que ses employées s’adonnaient à des activités illicites dans le spa qu’elle gérait. Elle a aussi réfuté qu’il y avait des prix fixes pour des services d’ordre sexuel.

Contre-interrogé par Me Ravi Rutnah, la policière Harrisson a déclaré que la prévenue a coopéré dans l’enquête de la police et a nié les allégations faites à son égard. Par ailleurs, la policière a affirmé qu’elle ignore si des articles ont été saisis au cours de la perquisition et envoyés au Forensic Scientific Laboratory pour expertise, car elle ne faisait pas partie de l’équipe qui a perquisitionné le Spa. Après son témoignage, le procès a été ajourné au 31 mai 2018.

 

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