Cour intermédiaire : un chauffeur acquitté dans une affaire d’extorsion

Poursuivi pour avoir aidé à extorquer de l’argent à une femme, un chauffeur de 40 ans a été disculpé, le mardi 28 mai, devant la cour intermédiaire. Il était accusé d’avoir agi avec la complicité de son employeur pour commettre ce délit. La cour a statué qu’il n’y a pas de preuve indiquant que le chauffeur a sciemment agi de concert avec son employeur pour commettre l’extorsion.

Ce chauffeur, habitant Bambous, âgé de 40 ans, répondait devant la cour intermédiaire d’une accusation d’« aiding and abetting the author of a misdemeanour ». Il avait plaidé non coupable et avait catégoriquement nié les accusations formulées à son égard. Il était accusé d’avoir aidé son employeur pour extorquer de l’argent à une femme, résidant à Curepipe.

Selon la poursuite, il y a eu un dépôt de la somme de Rs 90 000 le 18 janvier 2013 sur le compte bancaire du chauffeur. Le même jour, il y a eu un retrait de cette même somme. L’employeur du chauffeur répondait dans le cadre de cette affaire d’une accusation de « demanding money with threat ». Il avait plaidé coupable.

Dans son verdict, le magistrat Pranay Sewpal a souligné que le chauffeur n’a pas reçu d’argent de son employeur. Cela démontre qu’il n’était pas un complice. La cour a aussi conclu que le chauffeur a été convaincant, lors de son témoignage. De plus, il a condamné l’acte criminel commis par son employeur. 

Dans sa version des faits, le chauffeur a soutenu qu’il a travaillé pour le compte de son employeur pendant cinq ans en tant que chauffeur de van. Il a souligné que ce dernier lui avait informé qu’il y aurait un dépôt de la somme de Rs 90 000 sur son compte bancaire et qu’il devrait faire un retrait de cette somme et lui remettre l’argent. Il a déclaré qu’étant donné que cela concerne son employeur, il n’a pas demandé la raison derrière un tel dépôt.

Il a maintenu qu’il n’était pas au courant des agissements de son employeur. S’il avait su, il n’aurait pas autorisé un tel dépôt sur son compte bancaire.

La cour a ainsi statué qu’il n’y a aucune preuve démontrant que le chauffeur a aidé son employeur pour extorquer la femme. Ainsi, le chauffeur a été disculpé.