Seevakrishna Mauree, aussi connu sous le nom de Roy, défraie de nouveau la chronique. Le quinquagénaire a été condamné, le 2 août 2023, à trois ans de prison pour escroquerie, devant la cour intermédiaire. Le délit avait été commis entre mai et juin 2016 à Belle-Rose.
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Le 21 février 2023, le Directeur des Poursuites Publiques avait instruit un procès contre Seevakrishna Mauree, âgé de 56 ans, devant la cour intermédiaire. Le prévenu répondait d’une accusation d’escroquerie.
Selon le libellé de l’accusation, mai et juin 2016, il s’était présenté à la déclarante, domiciliée à Notre-Dame, comme directeur d’entreprise. Il lui avait fait croire qu’il pouvait l’aider à émigrer au Canada, contre paiement de Rs 240 000. Le délit avait été commis à Belle-Rose.
Dans ses déclarations à la police, Seevakrishna Mauree avait relaté avec moult détails comment il avait fait usage de subterfuges pour escroquer la déclarante.
Lors de son procès, cet habitant de St Paul avait plaidé coupable et avait mis en avant sa situation personnelle. Il avait expliqué qu’il est père de trois enfants et que son fils est dépressif depuis que lui le père était en prison. Il avait ajouté qu’il a sous sa responsabilité ses deux parents âgés et qu’il est le seul à subvenir aux besoins de sa famille. Il avait aussi dit son intention de rembourser à la victime tout l’argent qu’il lui avait soutiré.
L’accusé avait présenté des excuses à la Cour. Il avait aussi dit qu’à la prison, il suivait un programme de réhabilitation et une thérapie prescrit par un psychologue.
Son père, Sivalingum Mauree avait témoigné lors du procès. Il avait demandé l’indulgence de la Cour en affirmant que la vie de son fils avait changé.
Toutefois, Seevakrishna Mauree n’est pas à son premier démêlé avec la justice. Dans son arrêt, le magistrat Yogesh Bhookun dit avoir noté que l’accusé avait auparavant été condamné à plus de quinze mois de prison pour des délits d’escroquerie.
Le magistrat dit avoir considéré les circonstances atténuantes et aggravantes dans ce cas présent.
Cependant, dit-il, le casier judiciaire de l’accusé démontre sa tendance à commettre des délits et qu’il avait eu plusieurs opportunités de changer de vie. Il estime qu’une peine d’emprisonnement est justifiée. D’où sa décision d’infliger trois ans de prison au prévenu. Il a, par ailleurs, ordonné que les quinze jours que l’accusé a passé en détention préventive, soient déduits de sa peine.
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