Un habitant de Chemin Grenier, âgé de 25 ans, aura à effectuer 90 heures de travaux communautaires. C’est sa condamnation pour avoir mis le feu, le 11 mai 2013, à un champ de canne, à La Source, à Chemin-Grenier. La plantation, qui appartenait à un sexagénaire de Chamouny, avait été complètement ravagée. La sentence a été prononcée par le magistrat Pranay Sewpal, devant la Cour intermédiaire.
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Le condamné avait mis le feu, le 11 mai 2013, à un champ de cannes de plus de 4 000 m2 qui était prêt pour la récolte. La cour l’a jugé coupable à la suite du témoignage d’un vigile et d’un étudiant. Il a alors été condamné à deux mois de prison. Cependant, sa peine de prison a été suspendue et la cour a ordonné un rapport social, afin de voir s’il était éligible à effectuer des travaux communautaires. Après avoir pris connaissance du rapport, la cour a commué sa peine en 90 heures de travaux communautaires. Ce dernier doit, de nouveau, se présenter devant la cour, le 16 janvier 2020.
Témoignages convaincants
Le propriétaire du champ de canne a relaté, devant la cour, avoir reçu un appel d’un vigile qui travaillait sur une ferme, à côté de sa plantation, le 11 mai 2013.
Le vigile l’a informé que son champ était en feu. Il s’est rendu immédiatement sur les lieux. Il a déclaré que le vigile lui a alors confié avoir vu l’accusé et un étudiant, sortant du champ de canne, peu avant l’incendie.
Le vigile a ajouté avoir vu l’accusé craquer une allumette et prendre la fuite. Un peu plus tôt, a déclaré le vigile, il avait chassé l’accusé et l’étudiant du champ. Selon lui, l’accusé s’est fâché et a refusé de quitter les lieux, dans un premier temps. L’étudiant qui avait accompagné l’accusé sur les lieux a confirmé la version du vigile.
Dans sa version à la police, l’accusé avait réfuté avoir mis le feu au champ de canne. Selon lui, le vigile les a accusés « à tort » d’avoir mis le feu au champ de canne.
Dans son jugement, le magistrat Pranay Sewpal souligne que le témoignage du vigile et de l’étudiant ont été convaincants. De plus, l’accusé n’a pas pu expliquer pourquoi son ami l’avait impliqué.
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