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Cour intermédiaire - Pot-de-vin : le témoin perd la mémoire

état civil Il a été interpellé à l’état civil de Curepipe par les limiers de l’Icac.

Appelé à témoigner contre l’officier de l’état civil qui a célébré son mariage civil, un vigile de Midlands a déclaré en cour ne pas se souvenir des événements. Il est question de pot-de-vin de Rs 500.

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Anil Kishore Singh Seerutun, un Senior Civil Status Officer, est poursuivi devant la Cour intermédiaire par l’Independent Commission Against Corruption (Icac). Il est accusé d’avoir obtenu deux pots-de-vin pour un montant total de Rs 500 en novembre 2011, afin d’officier le mariage civil d’un vigile de Midlands. Une audience dans ce procès a eu lieu le 30 août. Une prochaine audience est prévue le 20 novembre. L’accusé est défendu par Me Rama Valayden.

Le prévenu est accusé d’avoir reçu du vigile, un pot-de-vin de Rs 200, le 8 novembre 2011, au bureau de l’état civil de Curepipe. Il aurait aussi reçu la somme de Rs 300, le 18 novembre 2011. Le prévenu a plaidé non coupable.

Le principal témoin à charge, le vigile, a été entendu le 30 août. Il a été interrogé par Me Atish Roopchand, avocat représentant la commission anticorruption. Le témoin n’a pas été en mesure de se remémorer de plusieurs incidents. Il a été confronté à des extraits de sa déposition à l’Icac.

Dans celle-ci, il avance que c’est Anil Kishore Singh Seerutun qui a célébré son mariage civil et que celui-ci lui a réclamé pour cela Rs 500.

Accusation

Dans sa plainte à l’Icac, le vigile avait indiqué qu’il avait déjà remis une somme de Rs 200, à l’officier de l’état civil, le 8 novembre 2011, soit le jour de la date de la publication de l’annonce du mariage civil. Une somme supplémentaire de Rs 300, devait être remise à Anil Kishore Singh Seerutun, le jour de la célébration du mariage civil, le 18 novembre 2011. L’Icac avait ainsi monté une opération, en vue de prendre le prévenu la main dans le sac.

Et le jour en question, le vigile et sa fiancée se sont rendus au bureau de l’état civil de Curepipe. Ils se sont assis dans la salle d’attente. Les limiers de l’Icac étaient eux à l’extérieur en train de monter la garde.

10 h 25, le vigile est sorti du bureau et a rencontré un limier de l’Icac. Il lui a dit « monn fini remett larzan ofisie la ». Immédiatement, les limiers de l’Icac, accompagnés de policiers, pénètrent dans le bureau. Le vigile pointe un doigt accusateur vers Anil Kishore Singh Seerutun. Celui-ci nie les allégations.

En cour, le vigile déclare que « Mo pa pe rapel si mo finn dir sa bann parol la. Mo ti pass dan enn soc. Mo ti tombe dan football. Mo ti al lopital Rozbel. Apre kelketan monn regagn memwar ». Le témoin a indiqué qu’après une semaine de mariage, sa femme l’a quitté.

 

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