Cour intermédiaire : dix ans de prison pour avoir violé sa fille de 26 ans 

Un collecteur de ferrailles, âgé de 47 ans, a été condamné, le 28 septembre 2022, à dix ans de prison pour le viol de sa fille. Délit qui a été commis, le 6 janvier 2021, à Terre-Rouge. Soit au lendemain des 26 ans de la victime. L’ADN du père avait été prélevé sur les sous-vêtements de sa fille. 

Dans cette affaire, l’enquête n’a pas traîné, ni la justice. Un an après les faits, soit le 11 mars 2022, le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) avait logé une accusation de viol contre le quadragénaire devant la cour intermédiaire. Le délit avait eu lieu, le 6 janvier 2021, à Terre-Rouge. Ce qui était reproché au quadragénaire était qu’il avait violé sa « propre fille ». Le délit avait eu lieu au lendemain des 26 ans de celle-ci. Au début du procès, le père avait plaidé non coupable. Puis, au cours du procès, il avait décidé de plaider coupable à l’accusation retenue contre lui. Il avait assuré sa propre défense. 

Au cours du procès, le constable Ramdohee avait produit les déclarations du quadragénaire en date du 20 janvier 2021, à la police. Dans lesquelles, ce dernier avait nié les faits. ADN Ensuite, le sergent Mohabuth avait produit les déclarations du quadragénaire données à la police, le 10 juin et le 10 novembre 2021 respectivement. Cela, après avoir confronté l’accusé au rapport du Forensic Science Laboratory (FSL). Dans ses dires, l’accusé avait admis les faits. Ce, après que ses ADN avaient été prélevés sur les sous-vêtements de sa fille et aussi sur des morsures qu’il avait faites à celle-ci au cours de l’acte. 

Dans leur verdict, les magistrats Yorgesh Bhookhun et Nithiraj Bisnatsingh se sont référés à des jurisprudences. Ils ont conclu qu’«une confession volontaire d’un accusé qui est directe est la meilleure preuve qui peut être produite par la poursuite contre ce dernier ». Ainsi, ils l’ont reconnu coupable pour le viol de sa fille. De plus, ont soutenu les magistrats, l’accusé a aussi admis les faits sous serment. Il a également présenté des excuses et réclamé la clémence à la cour. Il a ajouté qu’il est une personne malade. Cela, avant l’énoncé de la sentence. 

Cependant, les magistrats sont d’avis que « chaque cas dépend de ses propres faits et la peine doit être proportionnée aux faits de l’affaire ». L’accusé n’est pas à son premier démêlé avec la justice. Il avait été condamné à six ans de prison en 2010, devant la cour intermédiaire, pour avoir eu des relations sexuelles avec une « specified person ». Prenant en considération les faits devant eux, ils sont d’avis qu’une peine d’emprisonnement est amplement justifiée dans ce cas présent. Cela, en vue de la gravité du délit et aussi qu’il avait violé « sa propre fille ». 

Par ailleurs, ils ont ordonné que les 421 jours que l’accusé a passés en détention préventive, soient déduits de sa peine.