Le sergent Subhiraj Dookhy, 48 ans, et le surintendant de police (SP) Mamode Amanoollah Oodally, 64 ans, ont été reconnus coupables de corruption. C’est le magistrat Vijay Appadoo, siégeant en cour intermédiaire, qui a prononcé le jugement. Il soutient que les éléments d’accusation contre les deux policiers ont été établis par la poursuite. Les prévenus seront fixés sur leur sort le 25 juillet. Date à laquelle leur sentence sera prononcée.
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Le sergent et le SP faisaient l’objet d’une accusation de public official using office for gratification. Subhiraj Dookhy répondait aussi d’une accusation de bribery by public official. Tous deux avaient plaidé non coupable.
Au moment des faits, soit le 29 septembre 2009, ils étaient affectés à la Cybercrime Unit du Central Criminal Investigation Department (CCID). Le SP dirigeait ce département.
L’Independent Commission against Corruption (Icac) reproche aux deux agents de l’ordre d’avoir usé de leur position et de leur bureau pour obtenir un pot-de-vin.
C’est à la suite d’une lettre de dénonciation au commissaire de police que l’Icac a ouvert une enquête. Un dénommé Sanjai Oree avait allégué que le sergent et le haut gradé avaient pris un pot-de-vin de Rs 9 000 pour qu’il soit relâché sur parole. Sanjai Oree ajoute le sergent Dookhy lui avait aussi sollicité un pot-de-vin de Rs 10 000, le 12 octobre 2009.
Sanjai Oree faisait l’objet d’une plainte de piratage informatique. Le SP Oodally était responsable de l’enquête. Le déclarant était accusé d’avoir utilisé le courrier électronique d’une femme pour expédier des e-mails.
Le sergent Dookhy avait consigné la déposition de Sanjai Oree durant l’enquête. « Le sergent m’avait réclamé de l’argent pour que le SP boucle l’enquête et me relâche sur parole. C’est tard dans l’après-midi que la police a décidé de m’inculper. Je suis resté en détention jusqu’à mon inculpation provisoire le lendemain. C’est ainsi que j’ai décidé de remettre le pot-de-vin de Rs 9 000 aux policiers… » a affirmé Sanjay Oree.
Il a précisé que son ordinateur portable avait été saisi pour que l’unité IT de la police l’examine. « Le sergent m’a de nouveau réclamé Rs 10 000 pour que je récupère mon ordinateur. C’est pour cette raison que j’ai porté plainte contre ces policiers. »
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