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Coupes sociales et pension à 65 ans : la base de Rezistans ek Alternativ gronde 

Des partisans de ReA lors d’une marche citoyenne à Mahébourg le 12 septembre 2020

Le silence prolongé d’Ashok Subron, ministre de la Sécurité sociale et de l’Intégration sociale, ainsi que celui de son adjoint Kugan Parapen, commence à faire grincer des dents au sein même de Rezistans ek Alternativ (ReA). Selon plusieurs sources proches du mouvement, une frange d’activistes ressent un profond malaise face aux mesures annoncées dans le Budget 2025-2026, notamment la suppression progressive — jusqu’en 2027 — d’une série d’allocations sociales. Parmi celles-ci figurent la CSG Child Allowance, la School Allowance, la Pregnancy Allowance, la Maternity Allowance et le Housing Loan Relief Scheme. 

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Autre décision mal digérée : le relèvement progressif de l’âge d’éligibilité à la pension de vieillesse de 60 à 65 ans, sans consultation préalable, ce qui va à l’encontre des principes que ReA a longtemps défendus. Des activistes dénoncent un revirement idéologique et estiment que le parti ne peut rester silencieux face à une politique budgétaire qui touche directement les plus vulnérables. Certains réclament même le retrait de Rezistans ek Alternativ du gouvernement s’il n’y a pas de clarification rapide. 

Le contraste est d’autant plus marquant que ReA s’est historiquement positionné comme un défenseur des droits sociaux, de la justice distributive et de la démocratie participative. Ce silence, jugé complice de la part de ses deux représentants ministériels, est perçu par certains comme une forme de trahison de l’ADN du mouvement. Le débat interne promet d’être houleux dans les prochaines semaines.
 

 

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