Les opérateurs des maisons de jeux se réjouissent. Le Mondial 2018 attire bien plus de parieurs que lors des précédentes Coupes du monde. Certains Mauriciens parient même jusqu’à Rs 10 000.
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« Nous enregistrons plus de parieurs cette année comparativement aux autres Coupes du monde. Le fait qu’il y a un minimum de trois matchs par jour en ce moment est favorable aux paris », souligne Guillaume Hardy, directeur d’Automatic Systems Ltd (ASL), compagnie également connue comme Superscore. Un constat que partage Steve Wan, directeur de Stevenhills : « Il y a définitivement un engouement pour la Coupe du monde. Outre les parieurs habituels, nous enregistrons un certain nombre de nouveaux parieurs pour cet événement ».
Ce qui ressort également cette année est que les maisons de jeux proposent bien plus de paris. « En sus des matchs qui se disputent au quotidien, les gens peuvent parier sur le meilleur buteur, le gagnant et le perdant des différents groupes, les finalistes et bien évidemment sur le vainqueur du tournoi. Le choix est bien plus large », avance Steve Wan, directeur de Stevenhills.
Les 'multiples bets'
S’agissant des paris, les Mauriciens misent entre Rs 20 et Rs 2 000 voire plus, indique-t-on chez ASL. Chez Stevenhills, la moyenne des paris varie de
Rs 100 à Rs 200. « Les plus petits parieurs misent Rs 50, alors que les gros parieurs jouent jusqu’à Rs 10 000 », souligne Steve Wan.
Qu’en est-il des gains ? Tout dépend des cotes, avancent les opérateurs. À titre d’exemple, si une personne mise Rs 100 sur une équipe favorite et que celle-ci gagne, il touchera Rs 125. « Le parieur peut gagner jusqu’à Rs 15 millions (Ndlr : c’est le montant maximal des gains chez Stevenhills) », fait ressortir Steve Wan. « Les parieurs font des ‘multiples bets’ en vue d’avoir la meilleure
cote », ajoute Guillaume Hardy, qui observe qu’il y a davantage de paris sur les équipes phares telles que le Brésil, la France ou encore l’Angleterre.
Des paris qui ont un impact positif sur les chiffres d’affaires des opérateurs.
« Habituellement, aux mois de juin et juillet, il y a moins de paris sur le foot, car ce n’est pas la saison des grands matchs. Or, la Coupe du monde vient nous apporter un bol d’air frais », conclut Guillaume Hardy.
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